L’Agrif (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’ Identité Française et chrétienne) de Bernard Antony poursuit Houria Bouteldja (Parti des Indigènes de la République) pour ses propos où elle qualifiait les « blancs » de « sous-chiens » à « éduquer ». L’Agrif a été déboutée en première instance et le procès en appel s’est tenu le 15 octobre le devant la Cour d’Appel de Toulouse.
Après les plaidoiries des avocats de l’Agrif et avant celle de l’avocat de la prévenue, l’Avocat Général a plaidé la culpabilité d’Houria Bouteldja et requis très fermement sa condamnation par « une amende adaptée à la gravité des faits ».
FR3, par un procédé atténuatif a rapporté cette plaidoirie comme la demande d’une amende « légère » et les motivations de la réquisition de condamnation ont été passées sous silence. Par un procédé classique de symétrie des fausses fenêtres, FR3 a répété que l’accusée était une « militante anti-raciste » alors que l’Agrif était une « association proche de l’extrême droite ». Le pasteur Saïd Oujibou a envoyé au tribunal une lettre de soutien à l’Agrif.
Le jugement a été mis en délibéré.