Pour éprouver du plaisir, le masochiste doit toujours aller plus loin dans la souffrance, physique comme psychique. Un des symptômes de ce mal intérieur est la repentance, jamais inassouvie, inextinguible. Dernier avatar du genre, un « prix Pulitzer spécial » pour une vidéo sur la mort du repris de justice américain George Floyd, qui a donné naissance au mouvement anti-blanc BLM, Black Lives Matter.
L’Amérique comme syndrome de dépendance
Au fond que nous chaut, à nous européens, la mort brutale d’un afro-américain à Minneapolis en mai 2020 ? Combien de français, d’italiens, d’allemands, de serbes seraient capables de situer Minneapolis sur une carte ? La question n’est pas là, l’Amérique a colonisé nos esprits. Les médias de grand chemin sont peuplés d’anciens de la French American Foundation, à laquelle appartient par exemple Audrey Pulvar même si elle veut le cacher, véritables chevaux de Troie, Européens de papier, Américains de cœur.
Un prix Pulitzer bidon BLM
Que fait un jury libéral libertaire repentant pour délivrer un prix de journalisme, en pleine période BLM ? Il invente un prix ad hoc. C’est ainsi qu’une certaine Darnella Frazier se retrouve avec un prix autrefois prestigieux sans le vouloir, au nom du « journalisme citoyen » ; chacun l’aura compris, au nom du contraire du journalisme.
Au-delà ce prix pochette surprise, les autres récompenses n’ont pas dénoté dans le woke, les prosternations, les agenouillements, les larmes des blancs éplorés devenus ennemis de l’humanité. Le journal local Minneapolis Star Tribune a eu la chance d’être le quotidien de la ville ou Floyd a trouvé la mort, hop ! un prix « actualité ». L’agence Reuters a monté un multimédia sur les bavures des policiers, zip ! un prix « journalisme explicatif ». Certains parlent de suicide de l’Amérique et le déplorent, d’autres y voient une aubaine et espèrent secrètement le déclin d’un État continent qui nous inocule ses lubies, ses modes, ses musiques, comme un ensemble de virus. RIP ?