Reporterre, créé par le journaliste Hervé Kempf, c’est selon leur site « le quotidien de l’écologie ». Le site publie en 2018 une fausse nouvelle signée Taha Bouhafs selon laquelle un décès serait intervenu lors de heurts entre manifestants et policiers à la faculté de Tolbiac. Le 27 novembre 2021 le site fait la publicité de son confrère Politis sans évoquer les ennuis récents et un peu délicats de ce dernier.
Appel à l’aide de Politis
Quelques lignes citées lors de l’entretien avec Agnès Rousseaux présentée comme directrice de Politis.
Politis a 33 ans et ce n’est pas la première fois que notre journal entame sa mue. Nous voulons être en adéquation avec les évolutions de la société. D’ici le printemps 2022, nous allons lancer une nouvelle formule et un nouveau site internet. Nous voulons rester un hebdomadaire imprimé, mais nous souhaitons réinterroger notre manière de couvrir l’actualité. On aimerait consacrer plus de temps aux sujets de fond et lancer davantage d’enquêtes au long cours…
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Oubli des tripatouillages du précédent directeur de Politis
Nous citons notre article du mois d’août 2021 sur les aventures (oubliées par Reporterre) du précédent rédacteur en chef de Politis, Gilles Wulus, et de son « mari » Azzedine Jamal.
Gilles Wulus et Azzedine Jamal sont dans un bateau
Gilles c’est le « mari » et Azzedine l’autre « mari ». Le charmant Gilles c’est le rédacteur en chef du journal. Le bateau, c’est Politis, hebdomadaire qui fût longtemps proche du défunt Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Gilles Wulus a un joli parcours de journaliste, AFP, Libération, Têtu, jusqu’à devenir rédacteur en chef de Politis.
Azzedine, plus jeune, se présente comme « avocat », un titre usurpé. Avec Gilles ils ont cofondé des sociétés aux États-Unis et en France. Azzedine, fragile est sous curatelle de Gilles, qui ne peut ignorer ses activités.
Quelles activités ? Escroquer les clandestins en leur proposant pour des sommes rondelettes de leur faire obtenir leur régularisation en préfecture. Des clandestins à l’aise, capables de payer plusieurs milliers d’euros (on parle de 4000 à 9000 euros par dossier, en liquide bien entendu). Pour cela on recrute des immigrés apporteurs d’affaires en leur promettant un pourcentage… qui ne sera jamais payé ou partiellement. Les apporteurs d’affaires se rebiffent et le tout-en-ligne Street Press publie un dossier accablant.
En l’espace de quelques années, le délicieux Azzedine aurait ainsi empoché plusieurs centaines de milliers d’euros et escroqué plusieurs dizaines de clandestins, leur promettant remboursement de ses « honoraires » en cas d’échec. Si un clandestin venait à protester, la réponse était limpide, nous citons :
« Vous allez me parler autrement, sinon je saisis les instances et personne n’aura jamais rien, est-ce que c’est clair ? Si vous me parlez encore une fois, c’est directement retour au pays. » (sic)
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