Alors que Twitter va se séparer d’environ la moitié (ou un peu moins) de ses employés, Mark Zuckerberg actionnaire principal de Meta (Facebook, Instagram,WhatsApp etc), annonce une purge violente de son côté avec plus de dix mille départs.
Recentrage et économies
Alors que Meta a perdu 600 milliards de dollars de capitalisation boursière depuis le début de l’année, l’entreprise réduit la voilure avec un budget de dépenses (source Reuters) qui devrait passer en 2022 de 95 milliards de dollars à 87 milliards.
Huit milliards à trouver, en particulier sur les activités dites de très long terme comme l’intelligence artificielle, ou bien Reality Labs ex Oculus qui fabrique entre autres des casques de réalité virtuelle. Les investissements sur Facebook et le Metavers continueront d’être soutenus.
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Sale temps pour la Californie
Meta comptait 87.000 employés à la mi-2022, les annonces laissent envisager plus de 11.000 licenciements, soit 13% des effectifs. Si Le Monde parlait de « bain de sang » pour Twitter et ses 3.500 licenciements, ici on pourrait parler de fleuves de sang. Et les autres sociétés du secteur ne recrutent plus. Stripe (paiements en ligne) s’est séparé de 1.100 personnes, Snapchat a licencié 1.200 personnes, Alphabet (Google) a gelé ses embauches ainsi que Amazon. Le secteur des hautes technologies aurait perdu 50.000 postes de travail depuis le début de l’année et va en perdre encore au moins 25.000. Certains employés sont en télétravail depuis mars 2020 et reçoivent leur lettre de séparation par e‑mail, sans aucun contact avec leurs collègues. De quoi donner un meta-bourdon.
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