Fréquences de M6 et TF1, Xavier Niel sur le sentier de la guerre

Après l’échec de leur fusion, les deux chaînes sont confrontées à un nouvel obstacle, le renouvellement de leur contrat de diffusion. En théorie sans difficulté, sauf si un troisième larron s’invite à la fête.

Appel à candidatures

L’ARCOM (résul­tant de la fusion CSA/Hadopi) a lancé le 7 décem­bre 2022 un appel à can­di­da­tures (le pre­mier depuis 1986) pour deux fréquences de la TNT, pour le moment exploitées par TF1 et M6. Le pre­mier béné­fi­cie du canal 1 et le deux­ième du canal 6 jusqu’au 31 mai 2023. Ils sont bien enten­du les can­di­dats naturels au renou­velle­ment de leurs fréquences.

Voir aus­si : TF1, info­gra­phie

Xavier Niel montre le bout de l’oreille

Quand on est deux pour deux fréquences, l’affaire est dans le sac. Plus du tout si on est trois. Le troisième lar­ron c’est Ili­ad (la mai­son mère de Free, l’opérateur télé­phonique de Xavier Niel). Des émis­saires (source : Les Échos) ont com­mencé à dis­cuter avec l’ARCOM pour le cas échéant dépos­er un dossier. Ils ont demandé des délais sup­plé­men­taires à l’ARCOM qui n’a accordé qu’une semaine de plus soit le 23 jan­vi­er 2023 pour faire acte de can­di­da­ture. Se pos­er en rival de Bouygues, pro­prié­taire de TF1 et con­cur­rent de Free en télé­phonie ne devrait pas déplaire à Xavier Niel.

Out­re les aspects financiers, la créa­tion audio­vi­suelle, le plu­ral­isme de l’information (sic), la pro­tec­tion de l’environnement, la lutte con­tre le réchauf­fe­ment cli­ma­tique (resic), l’éducation aux médias (troisième sic) sont des critères qual­i­tat­ifs per­me­t­tant de départager les candidats.

Voir aus­si : Xavier Niel, infographie