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Antiterrorisme : 283 sites internet bloqués depuis janvier 2015

29 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Antiterrorisme : 283 sites internet bloqués depuis janvier 2015

Temps de lecture : 2 minutes

D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, 283 sites internet ont été bloqués, sans recours à un juge, pour apologie du terrorisme ou contenu pédophile depuis le début de l’année 2015.

Au Forum inter­na­tion­al de la cyber­sécu­rité (FIC), Bernard Cazeneuve, min­istre de l’In­térieur, s’est félic­ité de ces résul­tats, con­séquences de l’ap­pli­ca­tion de la loi antiter­ror­iste du 13 novem­bre 2014 et du décret d’ap­pli­ca­tion pub­lié en août 2015. « L’année dernière, nous avons traité plus de 1 000 deman­des de retrait et de déréférence­ment, et 283 blocages de sites ont été réal­isés », a déclaré le ministre.

Avant les atten­tats du 13 novem­bre 2015, 87 sites avaient déjà été blo­qués par leur four­nisseur d’ac­cès à inter­net sur ordre de la police, pour apolo­gie du ter­ror­iste ou con­tenu pédophile. Comme nous le rap­pelle Numera­ma, « la liste des sites à blo­quer est établie par l’Office cen­tral de lutte con­tre la crim­i­nal­ité liée aux tech­nolo­gies de l’information (OCLCTIC), qui dépend du min­istère de l’Intérieur et doit atten­dre au moins 24 heures après la demande de retrait des con­tenus litigieux auprès de l’éditeur ou de l’hébergeur. Les critères de sélec­tion des pages à blo­quer, for­cé­ment en par­tie sub­jec­tifs et poli­tiques s’agissant de la pro­pa­gande ter­ror­iste, sont con­trôlés de façon con­fi­den­tielle par une per­son­nal­ité de la CNIL ».

De plus, depuis la loi sur l’é­tat d’ur­gence, qui a été cor­rigée après les atten­tats de Paris, l’É­tat peut désor­mais ordon­ner directe­ment le blocage d’un site sans atten­dre un con­trôle de la CNIL. Cepen­dant, cette mesure n’au­rait, pour le moment, pas encore été utilisée.

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