Selon ZenithOptimédia (ZO), les dépenses publicitaires mondiales vont augmenter de 4,1% en 2013 pour atteindre 518 milliards de dollars.
C’est plus qu’en 2012, (+3,3%), mais moins que ce qui était espéré fin 2011 où ZO tablait alors sur une augmentation de 5,3%. Une hausse essentiellement due aux marchés en développement (+8%) qui compensent la morosité des marchés développés. Ceux ci s’en tirent avec un petit +2% même si la situation est plus diverse qu’elle n’y paraît : +3,5% en Amérique du Nord, +0,2% en Europe de l’Ouest dont ‑4% dans le groupe Espagne-Grèce-Irlande-Italie-Portugal, etc.
La France verrait les dépenses publicitaires reculer de 1,4% (en octobre, ZO prévoyait une hausse de 0,4%) mais l’indicateur devrait redevenir vert en 2014 (+0,3%) et en 2015 (+1,1%). Entre 2012 et 2015, l’évolution ne sera pas la même selon les médias : la presse écrite va boire le bouillon (-5% pour les journaux en 2013, ‑2,6% en 2014, ‑2,6% en 2015, ‑4,4% pour les magazines en 2013, ‑3,2% en 2014, ‑2,4% en 2015) et la télévision va devoir se serrer la ceinture – alors même que, à cause de la TNT gratuite, de plus en plus de chaîne se partagent le gâteau (-2,7% en 2013, ‑1% en 2014, 0% en 2015). Au contraire, le cinéma va retrouver le sourire (-3% en 2013, +2% en 2014, +4% en 2015), la radio aussi (0% en 2013, +0,5% en 2014, +1% en 2015) et Internet va continuer de croître à grande vitesse (+4,9% en 2013, +5,8% en 2014, +6,2% en 2015).
À ce rythme-là, la part de marché de la télévision passera de 33,6% en 2012 à 32,4% en 2015, celle de la presse de 24,7% à 22,3% et celle d’Internet de 20,9% à 24,6%.