Le 2 septembre, Le Figaro réalisait un entretien en exclusivité mondiale avec Bachar el-Assad. Une démarche qui n’a pas plu au président Hollande…
Lors de ce très court entretien, le président syrien prévenait la France des conséquences d’une éventuelle intervention, considérant l’État français comme « un ennemi du peuple syrien ». Une polémique a suivi, et le journal a justifié son initiative au nom du « devoir d’information ». Mais celle-ci est montée jusqu’au sommet de l’État.
Lors d’une conférence de presse à l’issue du G20, François Hollande s’en est pris au journal sur un ton ironique. « On ne remerciera jamais assez Le Figaro pour son sens civique, d’avoir permis à l’opinion française d’être éclairée par l’interview de ce dictateur. Maintenant, nous savons qu’il veut liquider son opposition », a ainsi déclaré le président français.
Crédit photo : Parti socialiste via Flickr (cc)