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10 juin, jugement du procès Ramzi Khiroun c/ Ojim/Claude Chollet

1 juin 2021

Temps de lecture : 3 minutes
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10 juin, jugement du procès Ramzi Khiroun c/ Ojim/Claude Chollet

Temps de lecture : 3 minutes

C’est dans dix jours que le jugement sera prononcé dans un procès dont les racines remontent à 2018. Exposé des faits et suivi.

Un article de 2018 consacré au groupe Lagardère

L’article incrim­iné « Vers la fin du pôle news de Lagardère » est paru le 4 mai 2018, con­sacré aux  péripéties du groupe Lagardère, et de façon extrême­ment adja­cente à Mon­sieur Ramzi Khi­roun, porte-parole du groupe. Sur trois lignes nous sig­nalions que Arnaud Lagardère s’était séparé de la garde rap­prochée de son père, pour une autre, dont (avec une erreur sur l’orthographe de son nom), mon­sieur Khi­roun. Dans notre arti­cle nous notions que la nou­velle garde rap­prochée d’Arnaud Lagardère était « plus proche de cer­taines méth­odes du milieu que d’HEC comme Ramzi Khi­roun (orthographe rec­ti­fié), exé­cu­teur des bass­es œuvres de DSK ». 

Mon­sieur Ramzi Khi­roun, orig­i­naire de Sar­celles, a été tout d’abord le chauf­feur de Dominique Strauss-Kahn, puis son garde du corps, puis son assis­tant au sens le plus large du terme. Après la chute de DSK, il a entre­pris – via l’appui des dirigeants d’Havas – une bril­lante car­rière au sein du groupe Lagardère dont il est devenu un des dirigeants. Le mag­a­zine GQ le présen­tait comme « un des hommes les plus influ­ents de France dans les médias. Il a été décoré de la légion d’honneur par François Hol­lande (sur demande de son ami Jean-Pierre Elk­a­b­bach) le 19 novem­bre 2015, en présence de Nico­las Sarkozy.

Le 9 octo­bre 2019, le juge d’instruction Émi­lie Vaudescal trans­met­tait à Claude Chol­let, directeur de la pub­li­ca­tion de l’Ojim, sa mise en exa­m­en pour injures publiques à la demande de Mon­sieur Khiroun.

Les audiences

La pre­mière audi­ence con­sacrée au cal­en­dri­er des plaidoiries a eu lieu le 7 octo­bre 2020 au nou­veau Palais de jus­tice de Paris, Claude Chol­let présent avec son avo­cat, Mon­sieur Khi­roun représen­té par son con­seil. La plaidoirie est alors fixée (sans rire) au 1er avril 2021. La sec­onde audi­ence s’est donc tenue ce 1er avril, notre avo­cat plaidant la nul­lité pour faute de procé­dure et deman­dant l’annulation de la plainte et de la procé­dure. Le con­seil de Mon­sieur Khi­roun n’avait pas déposé de con­clu­sions écrites et s’est con­tenté d’observations orales deman­dant au tri­bunal une déci­sion auda­cieuse (sic).

Nous avons bon espoir – sans en être cer­tains – d’être enten­dus par le juge. Nous risquons une amende max­i­mum de 12.000 € et de pos­si­bles dom­mages et intérêts, sans compter nos frais d’avocat déjà engagés.

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