Annoncé depuis plusieurs semaines, le rachat du Nouvel Observateur par le trio Bergé-Niel-Pigasse est effectif depuis mercredi 11 juin 2014.
L’Autorité de la concurrence avait donné son accord à ce rachat de 65 % du magazine la semaine dernière. Le trio BNP, déjà actionnaire du Monde, a ainsi déboursé 13,8 millions d’euros pour l’opération. Une bouchée de pain pour le trio de milliardaires. 33,5 % resteront entre les mains du fondateur Claude Perdriel, qui entend ainsi conserver une minorité de blocage.
Selon Les Échos, 17 personnes (sur 170) sont déjà candidates au départ parmi les salariés. En effet, comme après tout changement de propriétaire, une clause de cession est ouverte pour les journalistes. Celle-ci leur permet de quitter la rédaction avec de bonnes indemnités s’ils ne se reconnaissent pas de ce changement.
« Premier news magazine français, avec près de 500.000 exemplaires vendus par semaine, « Le Nouvel Observateur » et ses filiales, dont le site Rue89, est aussi un gouffre financier : il a perdu 9,8 millions d’euros en 2013 », rappellent Les Échos.