L’homme qui avait fait irruption sur le plateau du « Grand Journal » en plein festival de Cannes en tirant (à blanc) des coups de feu a été condamné à 18 mois de prison ferme.
« Mon geste, c’est l’histoire d’une vie », a expliqué l’homme de 43 ans au tribunal correctionnel de Grasse. Il évoque un « cri de colère » contre les « politiciens qui nous mentent, mafia en col blanc, justice qui pratique l’iniquité ». « Je voulais choquer l’opinion. Parfois pour se faire entendre, il faut taper du poing », tente-t-il de se justifier.
Le psychiatre qui l’a examiné a relevé « des troubles de la personnalité [chez] un sujet borderline idéaliste et dépressif ». Le parquet a requis 18 mois de prison dont 12 fermes. Le tribunal a opté pour la peine maximale : 18 mois fermes.
Crédit photo : DR