Le rapport de l’organisation suisse Press Emblem Company pour le premier semestre de cette année 2013 comptabilise 56 journalistes tués.
Des chiffres en nette baisse par rapport à l’année précédente où l’on avait déploré la mort de 75 d’entre eux.
Cette bonne nouvelle est ternie par l’argumentation des kidnappings notamment en Syrie. Didier François, envoyé spécial d’Europe 1, et Édouard Elias, un photographe français, ont été enlevés début juin par un groupe de l’opposition islamiste entre les villes de Marea et Herbl en Syrie. Selon la PEC, les pays les plus dangereux pour les journalistes sont dans l’ordre le Pakistan, la Syrie, la Somalie et le Brésil.
“C’est beaucoup trop. Il faut continuer à lutter pour davantage de sécurité, d’accès dans les zones de conflit et lutter contre une impunité beaucoup trop répandue”, a déclaré Blaise Lempen, le secrétaire général de l’organisation.
L’année dernière avait été une année noire pour la corporation : 141 journalistes ont en effet perdu la vie en 2012.
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