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Michèle Cotta

28 septembre 2018

Temps de lecture : 13 minutes
Accueil | Portraits | Michèle Cotta
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Michèle Cotta

Temps de lecture : 13 minutes

Un « vieux de la vieille » en talons aiguilles

« On le sait tous que l’immigration est un prob­lème, mais on ne le dit pas », Michèle Cotta

Michèle Cotta est une journaliste et écrivain française née en juin 1937 à Nice. Elle est la fille de Jacques Cotta, avocat pénaliste et maire SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière, ancêtre du PS) de Nice de 1945 à 1947. Sa mère, Hélène Scoffier était également avocate. Michèle Cotta est la sœur de l’économiste Alain Cotta et la demi-sœur du journaliste et réalisateur Jacques Cotta, ainsi que de l’avocate Françoise Cotta.

Michèle Cot­ta est divor­cée de l’éditeur Claude Tchou. Avec ce dernier, elle a eu deux enfants, Thier­ry et Stéphanie. En 1992 elle se remarie avec Philippe Bar­ret, inspecteur général de l’Éducation Nationale et con­seiller tech­nique dans plusieurs min­istères de Jean-Pierre Chevènement.

Formation

Avant d’entreprendre des études, Michèle Cot­ta avait d’abord hésité à entre­pren­dre une car­rière de comé­di­enne. Elle est doc­teur en sci­ences poli­tiques et fut l’élève de René Rémond (his­to­rien et poli­to­logue français, mem­bre de l’Académie française, décédé en 2007).

Parcours professionnel

Michèle Cot­ta débute sa car­rière en tant que jour­nal­iste poli­tique pour le quo­ti­di­en né durant la sec­onde guerre mon­di­ale « Com­bat – Le Jour­nal de Paris », elle y est alors pigiste.

1959

Michèle Cot­ta obtient pour le jour­nal « Com­bat » un entre­tien avec François Mit­ter­rand (alors séna­teur de la Nièvre) à la suite du fameux atten­tat de l’Observatoire.

1963
Michèle Cotta en 1974

Michèle Cot­ta en 1974

Michèle Cot­ta est embauchée à L’Express (un jour­nal qu’elle qual­i­fie de « vraie famille) par Françoise Giroud. À par­tir de là, elle recon­naît avoir obtenu beau­coup de révéla­tions des hommes poli­tiques en usant de son charme et de sa féminité.

1976–1980

Michèle Cot­ta col­la­bore au mag­a­zine Le Point. Elle est présente égale­ment sur les ondes de la radio France Inter, ain­si que sur RTL ou elle devient rédac­trice en chef au début de l’année 1980.

1981

Elle est nom­mée par Pierre Mau­roy (alors Pre­mier Min­istre), avec l’accord du Prési­dent de la République François Mit­ter­rand, au poste de Prési­dente de Radio France.

1982–1986

Michèle Cot­ta pré­side la Haute Autorité de la Com­mu­ni­ca­tion Audio­vi­suelle (le prédécesseur du Con­seil Supérieur de l’Audiovisuel – CSA). Un poste qu’elle occu­pera jusqu’à l’arrivée de Jacques Chirac, le nou­veau pre­mier min­istre la cohabitation.

1987–1992

Michèle Cot­ta devient direc­trice de l’information à TF1 privatisée.

1988

Michèle Cot­ta ani­me les débats télévisés du sec­ond tour des élec­tions prési­den­tielles français­es avec Jean Bois­son­nat et Elie Vannier.

1993

Michèle Cot­ta présente « La revue de presse » sur France 2.

1999–2000

Elle est nom­mée direc­trice générale de France 2.

2002

Le groupe AB (groupe audio­vi­suel français) nomme Michèle Cot­ta au poste de prési­dente du con­seil de sur­veil­lance de sa fil­iale Absat.

2003–2008

Michèle Cot­ta occupe le poste de Prési­dente du Comité d’histoire de la Télévi­sion (CHTV).

2009

Pour le deux­ième tome des Cahiers secrets de la Vème République, Michèle Cot­ta est récom­pen­sée du ‘’prix du livre politique’’.

2011

Michèle Cot­ta quitte la Com­mis­sion de déon­tolo­gie d’Ende­mol (groupe de pro­duc­tion de télévi­sion néer­landais présent dans 22 pays), suite à la dif­fu­sion de pro­grammes qu’elle trou­ve ‘’vul­gaires ‘’.

2012

Michèle Cot­ta fait par­tie du jury de l’émission « Qui veut devenir prési­dent ? » pour France 4.

2014

Elle intè­gre le nou­veau Con­seil de sur­veil­lance du quo­ti­di­en Nice-Matin. Un con­seil de sur­veil­lance chargé d’« épauler » la rédac­tion, mais aus­si et surtout de gouverner.

Michèle Cot­ta est aujourd’hui enseignante à Sci­ences Po Paris et vice-prési­dente de la chaîne IDF1 où elle ani­me l’émission poli­tique « Michèle Cot­ta ». Sur tous les fronts, elle est égale­ment la doyenne du pôle de com­mu­ni­ca­tion judi­ci­aire de l’Ecole Nationale de la Magistrature.

Elle écrit régulière­ment pour : Le Nou­v­el Écon­o­miste en tant que chroniqueuse poli­tique, Nice-Matin, Le Point.

Depuis 2014

Elle est régulière­ment invitée à l’émis­sion quo­ti­di­enne C dans l’air sur la chaine publique France 5 et à 24h en ques­tion sur LCI.

Rentrée 2017

Elle annonce sa retraite à demi-mots dans son livre Quelle his­toire ! Car­nets secrets 2016–2017 sur l’élection de Macron : « ce sera à d’autres que moi de com­menter le nou­veau livre de la Ve République qui vient de s’ouvrir ».

Publications

  • Michèle Cotta, Le rose et le gris

    Michèle Cot­ta, Le rose et le gris

    La Col­lab­o­ra­tion, 1940–1944, édi­tion Armand Col­in (ouvrage tiré de sa thèse de 3éme cycle por­tant le même titre), 1963.

  • Les élec­tions prési­den­tielles de 1965 (en col­lab­o­ra­tion avec Jean-François Rev­el), édi­tion Imprimerie Bus­son, 1966.
  • Les miroirs de Jupiter, édi­tion Fayard, 1986.
  • La six­ième République, édi­tion Flam­mar­i­on, 1992.
  • Les secrets d’une vic­toire, édi­tion Flam­mar­i­on, 1999.
  • Car­net secrets de la prési­den­tielle : mars 2001 – mai 2002, édi­tion Plon, 2002.
  • Politic Cir­cus, édi­tion L’Archipel, 2004.
  • Cahiers secrets de la Vème République 1965–1977, tome 1, édi­tion Fayard, 2007.
  • Cahiers secrets de la Vème République 1977–1986, tome 2, édi­tion Fayard, 2008.
  • Cahiers secrets de la Vème République 1986–1997, tome 3, édi­tion Fayard, 2009.
  • Cahiers secrets de la Vème République 1997–2007, tome 4, édi­tion Fayard, 2010.
  • La Rose et le Gris : prélude au quin­quen­nat de François Hol­lande, édi­tion Fayard, 2012.
  • Entre­tiens avec Michèle Cot­ta, Pierre Mau­roy, une vie social­iste, fon­da­tion Jean-Jau­rès, 2013.
  • Le monde selon Mit­ter­rand. Com­bats, pen­sées, arrière-pen­sées, piques, polémiques, Édi­tions Tal­landi­er, 2015, 336 p.
  • Com­ment en est-on arrivé là ?, éd. Robert Laf­font, 2016
  • Quelle his­toire ! Car­nets secrets 2016–2017, Robert Laf­font, 2017

Ce qu’elle gagne

Non ren­seigné

Parcours militant

Non ren­seigné

Collaborations

Dans son livre inti­t­ulé « Une vie social­iste », Pierre Mau­roy revient sur une suc­ces­sion d’entretiens avec Michèle Cotta.

Elle a dit

« La gauche pense que je ne suis pas engagée, et la droite pense que je suis hos­tile », reportage Empreintes, 2010.

« Pour dire la vérité, je trou­vais que Jean-Jacques Ser­van-Schreiber instru­men­tal­i­sait les femmes, mais je m’en foutais com­plète­ment parce que ça me don­nait l’occasion de faire du jour­nal­isme poli­tique, ce que je voulais », à pro­pos de ces pre­miers pas au jour­nal L’Express, reportage Empreintes, 2010.

« J’étais à la Haute Autorité quand Jacques Chirac est arrivé au pou­voir, en 1986, et j’ai fait par­tie des pre­mières per­son­nes qu’il a reçues en me dis­ant : “Bah ! Excuse-moi, mais tu gicles !” », reportage Empreintes, 2010.

« J’avais émis des réserves sur Secret sto­ry, qui ne m’avait déjà pas embal­lée. Mais Car­ré Vii­ip, ce n’est plus pos­si­ble. Les valeurs défendues par cette émis­sion ne sont pas pos­i­tives. L’idée d’être célèbre à tout prix, ce n’est vrai­ment pas bien », Télé 2 semaines, 2011.

« Marine Le Pen doit être inter­viewée comme n’importe quel invité. Le mieux est d’être naturel, de pré­par­er ses dossiers. C’est ce qu’a fait Anne-Sophie Lapix lors de sa dernière inter­view avec elle ; elle a réus­si à la “coin­cer” en douceur. Cepen­dant, si on peut faire ça avec Marine Le Pen, ce n’est qu’à con­di­tion de le faire avec tout le monde », Atlanti­co, 2012.

« Jean-Marie Le Pen était très dif­fi­cile à inter­view­er. Si on était com­plaisant avec le père on se fai­sait tax­er “d’apprenti-raciste” et si on était agres­sif, ça pas­sait mal à la télévi­sion et on don­nait l’air de traiter l’invité dif­férem­ment. Marine Le Pen est quand même plus facile à inter­view­er que son père », Atlanti­co, 2012.

« Servi ou desservi d’être une femme ? Bizarrement, les deux. Cela m’a beau­coup desservie au début de ma vie pro­fes­sion­nelle, entre 20 et 30 ans. Je voulais faire du jour­nal­isme poli­tique, ce qui a été longtemps, et l’était encore (ce n’est plus le cas), réservé aux hommes : dif­fi­cile de démon­tr­er, à l’époque, ma crédi­bil­ité. J’avais tous les diplômes néces­saires (licence, Sci­ences Po, doc­tor­at de sci­ences poli­tiques) mais, dans l’esprit des hommes poli­tiques, mon âge et mon sexe ne cadraient pas avec mon emploi », La Revue civique, print­emps-été 2012.

« Mon obsti­na­tion dans le jour­nal­isme poli­tique a été sans faille pen­dant vingt ans. Que j’ai mon­té des march­es, pro­gres­sive­ment, mal­gré l’idée, qui restait dans l’esprit de cer­tains qu’une femme valait la moitié d’un homme. J’ai tra­vail­lé d’ailleurs deux fois plus », ibid.

« L’essentiel est de rester naturel. C’est d’ailleurs le plus dif­fi­cile. Ne pas ten­ter de jouer la viril­ité : cela ne con­va­inc per­son­ne, donc ne sert à rien, sinon à une affec­ta­tion qui ne cor­re­spond pas à votre per­son­nal­ité. Ne pas ten­ter de séduire […] Surtout ne pas minaud­er », ibid.

« J’ai bien com­pris que, si j’étais nom­mée, ce n’était pas à cause de cer­taines qual­ités unique­ment, mais à cause de cette fameuse « dis­crim­i­na­tion pos­i­tive » qui oblige les hommes à réserv­er une place aux femmes. Encore faut-il not­er que cette impul­sion a été don­née par des hommes poli­tiques, et notam­ment Valéry Gis­card d’Estaing qui le pre­mier, a don­né aux femmes des min­istères tra­di­tion­nelle­ment occupés par des hommes. Sans ce coup de pouce là, suivi d’autres, rien ne se serait passé », ibid.

« Moche et minable ! », Michèle Cot­ta à pro­pos de la con­férence de presse du prési­dent de la République François Hol­lande, en direct sur France 2, jan­vi­er 2014.

« Spec­ta­cle minable d’une his­toire qui devait rester privée, il affaib­lit le prési­dent au pire moment », Michèle Cot­ta à pro­pos du livre de Valérie Tri­er­weil­er, Le Point, 2014.

« Macron a le mérite du courage », Le Point, 2014.

« On le sait tous que l’immigration est un prob­lème, mais on ne le dit pas », Michèle Cot­ta lors d’une con­férence revenant sur le suc­cès du dernier livre d’Eric Zem­mour ‘’Le sui­cide français’’, 2014.

« Le quin­quen­nat [de Hol­lande] a com­mencé par deux ans ratés. Il était con­va­in­cu que le dia­logue social était pos­si­ble. Mais il faut bien dire que la CGT d’un côté et les patrons ne l’ont pas aidé », Europe 1, 06/10/2016.

« Pour le moment, ça met en l’air nos théories sur la Ve République où il y avait depuis des années : oppo­si­tion / majorité, majorité / oppo­si­tion (…) Ça prou­ve que la notion des par­tis, les Français en avaient assez. Et je crois que les Français trou­vaient que ces cli­vages étaient imbé­ciles parce que cela con­sis­tait à dire « non » à ce que dit la droite si on est à gauche, et « non » à ce que dit la gauche si on est à droite », au sujet de Macron, Pub­lic Sénat, 28/11/2017.

« Rap­pelez-vous, quand Nico­las Sarkozy est arrivé au pou­voir, il a défait […] pas mal de ce qu’a fait Chirac […] Quand François Hol­lande est arrivé, il a détru­it beau­coup de choses de Nico­las Sarkozy. C’est vrai que l’on ne peut pas deman­der aux Français de s’y retrou­ver. On a l’impression que sou­vent, à force de détru­ire ce que font les autres, on fait du sur­place. Et ça, à mon avis, c’est une des raisons essen­tielles de la mon­tée d’Emmanuel Macron », ibid.

« Il ne fait rien par hasard. Alors de temps en temps, ça peut ter­ri­fi­er d’avoir un homme comme ça, aus­si con­stru­it. Mais on peut penser que le hasard ou la force des choses, peut-être un jour, le pren­dra à revers », ibid, au sujet de Macron

« Macron est un tueur souri­ant », TV5 Monde, 21/12/2017.

« Macron est un home hors normes, hors normes poli­tiques […] pen­dant sa cam­pagne, il y avait des morceaux très chris­tiques », Quelle his­toire, car­nets secrets 2016–2017 (2017).

Ils ont dit

« Elle en fait dix fois trop, mais elle adore la poli­tique, elle ne peut pas s’en pass­er, même au début de la cam­pagne pour la prési­den­tielle, quand tout le monde trou­vait ça ennuyeux au pos­si­ble, pour elle c’é­tait pas­sion­nant », Danièle de La Gorce, Libéra­tion, 2002.

« La vie d’une Michèle Cot­ta qui va à l’an­niver­saire de Bay­rou et boit un pastis avec Gayssot. Proche de Mit­ter­rand et de Chirac », Libéra­tion, 2002.

« Dans les années soix­ante-dix, Michèle Cot­ta et son alter ego de droite, Cather­ine Nay, bat­tent ensem­ble le pavé à l’Assem­blée, créant un jour un scan­dale par­mi les huissiers qui s’of­fusquent de leurs tenues : une mini­jupe pour Nay, un tailleur-pan­talon écar­late pour Cot­ta », Libéra­tion, 2002.

« Elle est totale­ment fascinée par le pou­voir (…) Elle a des yeux plus con­va­in­cants que ses argu­ments », à pro­pos de l’attitude de Michèle Cot­ta dans les années 1960, Libéra­tion, 2002.

« Elle aime les hommes et ils le sen­tent », Danièle de La Gorce, Libéra­tion, 2002.

« De la télé à la radio, d’un amour à l’autre, de la droite à la gauche, du pub­lic au privé, Michèle Cot­ta papil­lonne », Libéra­tion, 2002.

« La jour­nal­iste ne s’est jamais cachée de ses rela­tions avec les poli­tiques, et Jacques Chirac ne s’est jamais caché de ses rela­tions avec les jour­nal­istes féminines. D’après les rumeurs qui courent sur les aven­tures extra-con­ju­gales de nos chefs d’État, repris­es par les auteurs du livre ”Sexus Politi­cus”, deux anciens prési­dents auraient eu leurs habi­tudes avec ces deux jeunes femmes, et Jacques Chirac pour­rait bien être de ceux-là… », Femme Plan­et, 2010 (NB : Sexus Politi­cus est un ouvrage écrit par Christophe Dubois (Le Point) et Christophe Deloire (Le Parisien) paru en 2006, trai­tant de l’im­por­tance de la sex­u­al­ité dans la poli­tique française)

« Tant qu’il lui restera une once d’én­ergie, Michèle Cot­ta pour­suiv­ra son méti­er : celui de jour­nal­iste poli­tique », Le Figaro, 2011.

« Telles deux per­les enchâssées dans un écrin, Michèle Cot­ta et Cather­ine Nay affolèrent ain­si les haras de la République dont elles sil­lon­nèrent les couliss­es, gre­niers et boudoirs », dans le livre Les ama­zones de la République – Sexe et jour­nal­istes à l’Élysée de Renaud Rev­el, 2013.

« “Cash” et sans détours, on la vit sor­tir un jour toute guillerette de l’hôtel Cal­i­for­nia, à Paris, ou elle avait rejoint un respon­s­able poli­tique : “j’ai des infos !” lança-t-elle », dans le livre Les ama­zones de la République – Sexe et jour­nal­istes à l’Élysée de Renaud Rev­el, 2013.

« Femme de con­vic­tion et obser­va­trice aguer­rie de notre vie poli­tique, Michèle Cot­ta brosse le tableau édi­fi­ant d’un chaos sans précé­dent dans l’his­toire de la Ve République. Au fil de ses ren­con­tres et de ses échanges avec les prin­ci­paux acteurs de cette séquence hors normes — de François Hol­lande, Manuel Valls ou Emmanuel Macron à Nico­las Sarkozy, Alain Jup­pé, François Bay­rou et Marine Le Pen -, elle nous plonge dans les couliss­es d’une incroy­able dérive où la déliques­cence des idées se con­jugue à l’im­puis­sance des gou­ver­nants, à gauche, et à l’a­n­ar­chie des ambi­tions, à droite », France Cul­ture, 2016.

« Michèle Cot­ta aime autant son méti­er qu’elle aime la poli­tique. La fille du maire de Nice est née dedans, elle y est restée. Enrôlée dans les troupes d’élite de « L’Ex­press ” de l’époque, le chef était Françoise Giroud, Michèle fut, avec Cather­ine Nay, l’un de ses deux adju­dants. Giroud les lança à l’as­saut de l’Assem­blée. De la salle des Qua­tre-Colonnes, elles étaient la cinquième. Per­son­ne n’a su mieux recueil­lir les con­fi­dences des hommes poli­tiques, com­pren­dre leur stratégie, anticiper leurs revire­ments. Depuis 1963, Michèle Cot­ta ne se déplace pas sans ses cahiers, mieux, elle les a con­servés », Les Échos, 27/10/2017.

« Elle oscille entre la sat­u­ra­tion face à cet exer­ci­ce [les car­nets poli­tiques] et, à demi-mots, la con­trar­iété face au renou­velle­ment du paysage poli­tique, devenu plus dif­fi­cile à com­menter pour ceux qui avaient leurs réseaux et leurs habi­tudes », Pub­lic Sénat, 28/11/2017.

Sa nébuleuse

Cather­ine Nay, Danièle de La Gorce, Françoise Giroud, Robert Namias.

Crédit pho­to : DR

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