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Thomas Sotto

19 mai 2024

Temps de lecture : 15 minutes
Accueil | Portraits | Thomas Sotto
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Thomas Sotto

Temps de lecture : 15 minutes

La force tranquille

Dans le florilège des journalistes animant les débats du matin, Thomas Sotto sort du lot. Fini les journalistes qui haussent la voix pour se faire entendre ; au placard les questions distribuées à l’avance. Par son calme, sa courtoisie et son style bien à lui, Thomas Sotto tranche avec ses confrères. Le « Gilles Bouleau de la radio », comme il est parfois surnommé, est d’une certaine manière l’opposé du journalisme façon Jean-Jacques Bourdin vociférant et coupant sans cesse la parole à son invité.

Thomas Sot­to est né en juil­let 1973 à Paris d’une mère infir­mière dans l’Éducation Nationale et d’un père com­merçant. Jour­nal­iste et ani­ma­teur de télévi­sion et radio, il présente actuelle­ment « la mati­nale » sur Europe 1.

Formation

Thomas Sot­to a été sco­lar­isé au lycée Claude-Bernard dans le 16e arrondisse­ment de Paris. Il décroche son Bac D (S‑SVT) avec un an d’avance et ren­tre à l’Université Pan­théon-Assas à Paris. Il y obtient une licence de droit et une maitrise en sci­ences poli­tiques avant de s’orienter vers le jour­nal­isme en inté­grant l’Institut Français de Presse (IFP) d’où il sor­ti­ra diplômé en 1995 à l’âge de 22 ans.

Parcours professionnel

1995

Thomas Sot­to débute sa car­rière comme reporter sur les ondes de la radio RMC.

1999

Il rejoint Canal J, une chaîne pour la jeunesse, où il présen­tera le « JTJ » (Jour­nal Télévisé des Jeunes) dif­fusé tous les soirs de la semaine à 19h50 en alter­nance avec Eliz­a­beth Tchoungui.

2000

Thomas Sot­to subit un grave acci­dent de moto lui sec­tion­nant les nerfs et paralysant son bras gauche. Il quitte alors le « JTJ » de Canal J (qui sera par ailleurs sup­primé quelques mois plus tard). Mais il reprend rapi­de­ment du ser­vice sur les écrans en effec­tu­ant notam­ment un pas­sage sur la chaîne Série Club avant d’intégrer France 3 Limousin-Poitou-Charentes.

2001

Il ani­me avec une de ses amies (Peg­gy Olmi) l’émission « A toi l’actu@ ! » sur la chaîne France 3. Une émis­sion dif­fusée du lun­di au ven­dre­di à 17h30, qui se présente sous la forme de jour­nal télévisé pour les jeunes de 6 à 12 ans (même si les audi­ences mon­treront que ce sont davan­tage les 12–15ans qui suiv­aient ce jour­nal). Une émis­sion en direct se déroulant dans un décor virtuel, qui décrypte l’actualité en une quin­zaine de min­utes. « A toi l’actu@ ! » sera rem­placée en sep­tem­bre 2002 par « Mon Kanar », un autre jour­nal télévisé pour enfants. Il écourte rapi­de­ment l’expérience : « Je ne m’a­mu­sais pas: j’ai donc arrêté ». Dans le même temps Thomas Sot­to offi­cie égale­ment sur TV Breizh comme présentateur.

2005

Il par­ticipe au lance­ment de la chaîne Direct 8 sur la TNT. Sur cette même chaîne, il présen­tera « la mati­nale » avant de quit­ter Direct 8 pour BFMTV. Selon Philippe Labro, cofon­da­teur de la chaîne, il aurait mal vécu la déci­sion de Vin­cent Bol­loré d’imposer une des ses favorites à ses côtés pour présen­ter la mati­nale : « Thomas Sot­to est venu me voir en me dis­ant qu’il n’en pou­vait plus parce que cette col­lab­o­ra­trice était très en dessous de ce qu’il con­sid­érait être de la qual­ité, ça le fatiguait » (La revue des médias). Cette même année, il par­ticipe en effet égale­ment au lance­ment de la chaîne d’informations en con­tinu sur laque­lle il présente notam­ment les infor­ma­tions sportives.

2006

Il présente « BFM Soir » sur BFMTV, le same­di et le dimanche de 18h à 21h, en com­pag­nie de Céline Couratin, Gaëlle Copi­enne, Valérie Béranger, Maxime Cogny et Simon Rodi­er. Lorsqu’il ne présente pas « BFM Soir », Thomas Sot­to effectue des reportages pour la chaîne. Cette même année, il est en effet l’envoyé spé­cial de la chaîne au Liban où il cou­vre les attaques israéli­ennes. Pour la pre­mière fois Thomas Sot­to se rend sur une zone de guerre.

2007

Il devient le présen­ta­teur du « QG de l’info » sur BFMTV.

2008

Thomas Sot­to présente et ani­me l’émission « Parta­geons nos idées » sur BFMTV. Une émis­sion per­me­t­tant aux inter­nautes d’interagir en direct avec les invités de la chaine à l’aide de leurs webcams.

2011

Il quitte BFMTV pour rejoin­dre M6 et suc­céder à Guy Lagache dans la présen­ta­tion de l’émission économique phare de la chaîne, « Cap­i­tal » (et « Cap­i­tal Terre »). Thomas Sot­to dirige alors pour la pre­mière fois une émis­sion dif­fusée à des heures de grande écoute. Il parvien­dra à main­tenir la même audi­ence que ses prédécesseurs.

2012

À l’occasion d’un numéro de « Cap­i­tal » con­sacré à un hypothé­tique retour au franc, Marine Le Pen, invitée de Thomas Sot­to, s’agace des ques­tions du jour­nal­iste qu’elle qual­i­fie de « pénible ». Une année durant laque­lle Thomas Sot­to recevra sur son plateau les can­di­dats à la prési­den­tielle, dont François Hollande.

2013

Thomas Sot­to suc­cède à Bruce Tou­s­saint sur Europe 1 pour présen­ter « la mati­nale ». Il restera égale­ment aux com­man­des du mag­a­zine « Cap­i­tal » sur M6.

Cette même année Jean-Jacques Bour­din se félicite ironique­ment que ses slo­gans « inspirent cer­tains, comme Jean-Michel Apathie sur Canal avec “Les yeux dans les yeux”, ou Thomas Sot­to sur Europe 1 avec “tout savoir, tout com­pren­dre”. Je suis heureux qu’ils repren­nent mes idées, ce doit être la rançon du suc­cès ». Une réflex­ion que les intéressés pren­dront sur le ton de l’humour : « C’est une évi­dence, avant Jean-Jacques Bour­din le jour­nal­isme n’existait pas… ».

Un an après l’élection de François Hol­lande à la prési­dence de la République, ce dernier revient sur le plateau de « Cap­i­tal » en com­pag­nie de Thomas Sot­to sur le thème « La France en panne : com­ment faire sauter les verrous ? »

2014

Thomas Sot­to quitte M6 et l’émission « Cap­i­tal » pour se con­sacr­er unique­ment à « la mati­nale » d’Europe 1. Il sera rem­placé sur M6 par François-Xavier Ménage qui vient lui aus­si de BFMTV.

Cette même année, Thomas Sot­to reçoit Bernard Tapie et revient à cette occa­sion sur l’af­faire de l’ar­bi­trage du Crédit Lyon­nais et au rôle joué par Claude Guéant et Nico­las Sarkozy dans cette affaire. Un sujet qui n’est pas du goût de l’homme d’affaires qui achève l’interview en quit­tant bru­tale­ment l’émission et même tapotant la tête de Thomas Sot­to pour lui sig­ni­fi­er son ras-le-bol…

À la suite de cette séquence, le jour­nal­iste Bruno Roger-Petit écrira : « À la fin d’une inter­view appelée à devenir légendaire, le pro­prié­taire du groupe de presse “La Provence”, après avoir évo­qué les “jour­nal­istes véreux”, a quit­té le stu­dio de la rue François Ier, excédé par les ques­tions pré­cis­es et inci­sives de celui qui présente la tranche du matin de la sta­tion […] jouant de l’in­tim­i­da­tion physique, tapant sur l’é­paule, puis deux fois sur la tête de Thomas Sot­to, chaque fois plus vio­lem­ment, façon Tony Sopra­no des médias. »

Quelques jours aupar­a­vant c’est l’acteur de ciné­ma Gérard Depar­dieu qui s’emportait face au jour­nal­iste évo­quant ses dif­férentes nation­al­ités et ses liens avec Vladimir Pou­tine. Une inter­view télé­phonique à l’issue de laque­lle l’acteur avait fini par lancer : « tu veux que je vienne à Europe 1 ? Tu veux que je t’allume ? »

En sep­tem­bre de la même année, Thomas Sot­to évoque la loi Alur sur l’accès au loge­ment (aus­si appelée loi Duflot) sur les ondes d’Europe 1. À cette occa­sion, il se fait repren­dre sur le réseau social Twit­ter par l’ancienne min­istre « Dites Thomas Sot­to, faut pas dire des bêtis­es : la loi Alur ne fait pas aug­menter les loy­ers bas ! […] Ce n’est pas du jour­nal­isme que de repren­dre des a pri­ori infondés comme paroles d’évangile ! »

2017

En juin il est remer­cié d’Europe 1 au prof­it de Patrick Cohen. En sep­tem­bre 2017 il passe au ser­vice pub­lic et présente l’émission Com­plé­ments d’enquête (France 2). Il devient aus­si jok­er de Lau­rent Dela­housse pour les jour­naux télévisés du dimanche.

2018

En juin, il arrête Com­plé­ments d’Enquête et va en juil­let 2018 dans l’Émission poli­tique de Léa Salamé.

2019

Il débar­que en août sur les ondes de RTL afin de rem­plac­er Marc-Olivi­er Fogiel sur la tranche 18h-20h (« RTL Soir »), par­ti présider les des­tinées de BFMTV.

2021

Le jour­nal­iste est con­traint de quit­ter RTL pour se met­tre en con­for­mité avec la direc­tive de France Télévi­sions selon laque­lle les fig­ures de l’in­fo ne doivent plus offici­er simul­tané­ment sur des radios privées. Depuis août 2021, il présente « Télé Matin » aux côtés de Julia Vig­nali. Peu de coups d’éclats à son act­if, hormis peut-être ses presta­tions mus­clées face à l’ambassadeur de Chine et le porte-parole de l’ambassade de Russie.

Le jour­nal­iste renonce à présen­ter « Elysée 2022 »en pleine course à la prési­den­tielle. La rai­son ? Sa com­pagne est Maya­da Bou­los, anci­enne numéro 2 de Havas et direc­trice de la com­mu­ni­ca­tion de Jean Cas­tex. Il est rem­placé dans ses fonc­tions par Lau­rent Guimi­er, le directeur de l’information de la chaîne Au Parisien, il con­fie sa seule con­so­la­tion, celle d’être « le pre­mier homme à s’effacer pour une femme, alors que jusqu’à présent c’était tou­jours elles qui étaient priées de rester à la mai­son ». Il con­tin­ue toute­fois à ani­mer « Télé­matin » et assur­er le rôle de jok­er de Lau­rent Dela­housse sur France 2.

Comme si tout cela ne suff­i­sait pas, il inau­gure la même année, une émis­sion d’entretien rel­a­tive­ment con­sen­suelle sur France Inter bap­tisée « Hors-piste ».

Publications

  • Une aven­ture nom­mée Fed­er­er, édi­tions du Rocher, 2019.

Collaborations

Swatch, avec sa mon­tre orange, offerte par les équipes du mag­a­zine Cap­i­tal quand il est par­ti. Nico­las Can­teloup en a fait un focus, et l’intéressé a relevé le défi en la lui offrant : « comme tout le monde me demandait où elle était passée, Swatch m’en a offert une autre, que je porterai à l’antenne ! », a‑t-il expliqué au Figaro (07/9/2017).

Ce qu’il gagne

D’après Le Canard enchainé daté du 7 juin 2017, Sot­to a perçu un salaire de 455 265 euros net en 2016 sur Europe 1, soit 37 938 euros par mois.

Parcours militant

Non ren­seigné.

Il a dit

« Je ne suis pas là pour être une star, mais pour être au ser­vice des reporters », Le Jour­nal Du Dimanche, 2014.

« Tant que les gens de gauche penseront que je suis de droite et vice ver­sa, ça m’ira très bien », Le Jour­nal Du Dimanche, 2014.

« Mes par­ents ont su m’inculquer des valeurs de respect et de plaisir de la vie. Ce n’était pas mil­i­taire, mais il y avait des règles. La télévi­sion avait une clé », Le Jour­nal Du Dimanche, 2014.

« Mais pour moi, ce n’est pas un clash, juste un show qui l’a amusé aus­si (à pro­pos de son inter­view avec Gérard Depar­dieu). Ce n’est pas la même chose avec Tapie, dont l’attitude est plus incom­préhen­si­ble. Il a d’abord quit­té le plateau furax après la présen­ta­tion de Julie, puis il est revenu après une dis­cus­sion avec les dirigeants d’Europe 1. Je pense qu’il a cru qu’il m’aurait tan­né le cuir, mais j’ai fait exacte­ment l’interview que j’avais prévue, sans agres­siv­ité », Nice-Matin, 2014.

« Cette chas­se hys­térique au buzz est insup­port­able et fait énor­mé­ment de mal à notre méti­er, car on n’a plus le temps de se pos­er ni de hiérar­chis­er l’info, on est dans l’écume des vagues en per­ma­nence », Nice-Matin, 2014.

« Je suis quelqu’un de bor­délique à peu près struc­turé », Le Figaro, 2014.

« On me dit que par­fois je mords aux mol­lets. Je n’aime pas. On peut bien faire son job sans mor­dre », Téléra­ma, 2015.

« Je ne suis pas là pour être ami ou enne­mi avec les gens. Je ne cherche pas à ce qu’ils repar­tent fâchés ni con­tents. Mais je reste per­suadé qu’il faut rester cour­tois en toutes cir­con­stances. Même quand vous avez en face de vous quelqu’un qui ne l’est pas, comme je l’ai vécu par exem­ple avec Bernard Tapie en direct il y a quelques mois… », Le Parisien, 2015.

« Je fais par­tie de ce peu de Français qui vivent du méti­er qu’ils aiment. Mais je suis par­ti sur une audi­ence en hausse, et ça remet les choses à leur place », Le Figaro, 07/09/2017.

« La prin­ci­pale préoc­cu­pa­tion des gens est de savoir com­ment boucler le mois. Il faut garder ça à l’esprit. Mon père était com­merçant de quarti­er, ma mère infir­mière. L’éducation qu’ils m’ont don­née vaut toutes les écoles de jour­nal­isme. Il n’y a que l’école de la vie pour vous rap­pel­er la fragilité des choses », ibid.

« [Lau­rent Dela­housse]fait par­tie des belles ren­con­tres que j’ai faites. Je le con­nais­sais très peu. C’est lui qui a demandé à ce que je sois son rem­plaçant. Et ça me touche. Lau­rent Dela­housse a réus­si à inven­ter quelque chose en télé, et c’est ce qu’il y a de plus dif­fi­cile », ibid.

« Je suis hand­i­capé du bras gauche. Je n’ai pas cher­ché à cacher mon hand­i­cap. J’ai com­pris qu’il fal­lait mieux ne pas le mon­tr­er dans le méti­er que je fais », France Inter, 17/11/2017.

« Est-ce qu’aujourd’hui, en 2020 en France, ce n’est pas un prob­lème de se dire qu’on ne peut pas faire une émis­sion de télévi­sion en ban­lieue parisi­enne en étant sécurisé ? Ce sont les forces de l’ordre qui nous ont dit ça », Valeurs Actuelles, 27/11/2020.

« А l’avenir, je crains que le jour­nal­isme ne fasse les frais de mesures d’économies dans les médias. Qu’on arrête le reportage, car cela coûte cher. Qu’on ne fasse que des micros-trot­toirs. Qu’on mette des gens autour d’une table et qu’on ne fasse plus de l’information, mais de l’éditorialisation. Ce n’est pas for­cé­ment désagréable а écouter. Mais ce n’est pas du jour­nal­isme. Il ne peut pas y avoir que des édi­to­ri­al­istes », Le Point, 01/07/2022.

« Moi ma lim­ite, c’est le droit ; c’est la loi. […] Si on me dis­ait demain : « est-ce que tu veux recevoir Dieudon­né demain » — Non, ça ne m’intéresse pas », Les ren­con­tres de Mon­taigne, 03/03/2024.

Ils ont dit

« Le “Gilles Bouleau de la radio ” », Le Jour­nal Du Dimanche, 2014.

« Recon­nu pour sa com­pé­tence, sa réac­tiv­ité et sa fine con­nais­sance de l’ac­tu­al­ité, Thomas Sot­to est déjà par­venu à redress­er les audi­ences de la sta­tion de la rue François Ier, avec 7,8% de part d’au­di­ence sur la péri­ode sep­tem­bre-octo­bre (con­tre 7,5% un an plus tôt pour son prédécesseur Bruce Tou­s­saint) », Le Figaro, 2014.

« Thomas Sot­to est à la radio, sur Europe 1, ce que Gilles Bouleau est à la télévi­sion, sur TF1. L’in­car­na­tion d’un mode de jour­nal­isme audio­vi­suel en accord avec la demande de l’époque. Pas d’esbroufe. Pas de leçon. Pas de mise en scène de soi-même », Bruno Roger-Petit, Le Nou­v­el Obs, 2014.

« Faites atten­tion M. Sot­to… Peut-être qu’un jour, vous me retrou­verez… », Nico­las Sarkozy sur Europe 1, 2015.

« Thomas Sot­to, le malin des matins d’Eu­rope 1 », Téléra­ma, 2015.

« Au début, il voulait n’être jugé que sur son boulot de jour­nal­iste, et ne surtout pas vers­er dans l’en­ter­tain­ment. Il a com­pris que laiss­er fil­tr­er son human­ité et sa chaleur pou­vait, en le ren­dant plus agréable à enten­dre, porter son tra­vail. », Fabi­en Namias, Téléra­ma, 2015.

« Thomas Sot­to, il va dormir quand ? Entre « Télé­matin», l’émission poli­tique, les rem­place­ments au JT et France Inter, il va explos­er. Quelle que soit sa capac­ité de tra­vail. Surtout en année prési­den­tielle », une per­son­nal­ité de France Télévi­sions souhai­tant rester anonyme, Le Parisien, 2021.

« En réalité T. Sot­to ne l’a pas vrai­ment écrit, ce livre. Je ne doute pas que cela soit lui qui ait couché les lignes, mais sa démarche s’est lim­itée la plu­part du temps à inter­roger des per­son­nal­ités médi­a­tiques acquis­es à l’amour de Fed­er­er (Anne-Sophie Lapix, Bernard Arnaud, Raphaël Enthoven…), prêtes à nous dire que la sueur du suisse ne pue pas (sans rire) et qu’il ou elle a eu l’im­mense dis­tinc­tion d’avoir tapé la balle avec lui », Sens Cri­tique, 29 sep­tem­bre 2021.

« Main­tenant, si vous croyez que ce matin, sur le ser­vice pub­lic, payé avec l’ar­gent de ceux qui nous regar­dent, dans une émis­sion de qual­ité comme la vôtre, avec les problèmes que con­naît le pays, il faut qu’on repar­le de pro­pos de Jean-Marie Le Pen qui ont 35 ans, alors vous êtes tombés bien bas », Jor­dan Bardel­la, « Télé­matin », France 2, 27 novem­bre 2023.

Sa nébuleuse

Fabi­en Namias, directeur général d’Europe 1 ; Jean-Pierre Elk­a­b­bach ; Vic­toire de Rinc­que­sen, jour­nal­iste Europe 1 ; Hélène Zélany, jour­nal­iste à « la mati­nale » d’Europe 1 ; Patrice Thomas, coré­dac­teur en chef de « la mati­nale » d’Europe 1 ; Nat­acha Polony ; Daniel Cohn-Ben­dit ; Franck Fer­rand, écrivain et jour­nal­iste ; Nico­las Can­teloup ; Nico­las Escoulan, directeur de la rédac­tion d’Europe 1 ; Nikos Alia­gas, son suc­cesseur à la présen­ta­tion de la mati­nale d’Europe 1, avec qui il passe ses vacances et va « par­fois déje­uner au Café des Officiers (Paris VIIe) » ; Nico­las de Tav­er­nost, ancien prési­dent du direc­toire de la chaîne de télévi­sion M6 ; Anne Sin­clair ; Éliz­a­beth Tchoun­gui, écrivain, jour­nal­iste et ani­ma­trice de télévi­sion ; Céline Couratin, jour­nal­iste avec Thomas Sot­to sur BFMTV ; Gaëlle Copi­enne, jour­nal­iste et coach en prise de parole ; Valérie Béranger, jour­nal­iste pour BFMTV ; Maxime Cogny, jour­nal­iste pour BFMTV ; Olivi­er Maze­rolles ; Ruth Elkrief ; Julia Vig­nali (2021–2023) et Marie Por­tolano (2023- ), ses binômes sur Télé­matin.

Crédit pho­to : DR Europe 1

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