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Bolloré passe de la censure à l’intimidation pour promouvoir ses émissions

20 octobre 2015

Temps de lecture : < 1 minute
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Bolloré passe de la censure à l’intimidation pour promouvoir ses émissions

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Vincent Bolloré est un patron très dévoué. Après avoir repris en main Canal Plus en virant tous ceux qui n’étaient pas d’accord, puis mis ses médias au service de ses affaires – dans le monde de l’entreprise, on appelle cela « faire des synergies » –, il passe maintenant aux méthodes du soft power pour requinquer ses émissions.

Selon Le Canard Enchaîné du 14 octo­bre dernier, Bol­loré et ses affidés expliquent poli­ment aux pro­fes­sion­nels du ciné­ma et de la musique que s’ils préfèrent les émis­sions des con­cur­rents aux siennes – notam­ment « Touche pas à mon poste » de Hanouna sur Direct 8, ils risquent de se voir retir­er le sou­tien de Canal Plus et d’U­ni­ver­sal Music. Bol­loré détient plus de 14% des parts de cette dernière.

Encore heureux, ils ne se font pas retir­er le sou­tien de Direct Matin ! Du reste, Bol­loré aura fort à faire pour réus­sir à faire remon­ter la pente au « Grand Jour­nal », qui tour­nait à la mi-octo­bre autour de 600 000 spec­ta­teurs, pas beau­coup mieux que les audi­ences « cat­a­strophiques » de sep­tem­bre.

Crédit pho­to : Copy­left via Wiki­me­dia (cc)

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