Après quelques jours de réflexion, Philippe Verdier a décidé de sortir de son silence.
Licencié de France 2 pour avoir commis un ouvrage jugé « climatosceptique », l’ancien monsieur météo de la chaîne n’a pas l’intention de se laisser faire sans réagir. À quelques semaines de la COP21 de Paris, le service public n’avait en effet pas accepté de voir l’un de ses journalistes remettre en cause les intentions du gouvernement en matière de climat. Le 1er novembre, après une convocation auprès de la direction des ressources humaines quelques jours plus tôt, il avait ouvert sa lettre de licenciement devant les caméras de sa maison d’éditions, Ring.
Jeudi 5 novembre dans Le Parisien, il confesse qu’il « n’accepte pas la sanction, dans la mesure où France Télévisions était au courant de la parution de (son) ouvrage depuis le début de l’été ». Le groupe public était donc parfaitement informé, sauf que « dès le moment où le livre est sorti et a fait parler de lui, il y a eu un revirement complet ».
Aujourd’hui, l’ancien chef du service météo ne compte pas en rester là. « L’affaire est dans les mains de mes avocats et j’envisage d’aller aux prud’hommes », annonce-t-il, expliquant qu’il envisage également de se concentrer sur la COP21, qu’il va couvrir.
Concernant la direction de France Télévisions, elle s’est également exprimée dans Le Parisien, assurant que « personne ne lui reproche de l’avoir écrit ni d’exprimer ce qu’il souhaitait » mais d’avoir remis en cause de l’indépendance de la rédaction et de sa ligne éditoriale.
Crédit photo : capture d’écran vidéo Éditions Ring