Après sa chronique où il évoquait les dysfonctionnements de la brigade d’intervention de la police judiciaire lors des attentats du 13 novembre, Thomas Guénolé a été viré de RMC vendredi dernier.
Le 17 novembre, le politologue estimait que « les brigades d’intervention manquaient gravement d’hommes et de moyens » et que « plusieurs policiers n’avaient ni gilets pare-balles lourds, ni casques lourds ». En effet, seuls trois fonctionnaires de la BRI étaient de garde au soir du 13 novembre, a affirmé Guénolé en se basant sur des informations de La Lettre A.
Cependant, un porte-parole du syndicat Unite SGP police FO, Nicolas Comte, a rétorqué que 12 fonctionnaires étaient également d’astreinte, prêts à intervenir. Mais pour Thomas Guénolé, « de garde et d’astreinte, ce n’est pas la même chose ».
Aussitôt, de nombreuses critiques ont fusé à l’attention du politologue, notamment celles de la conseillère spéciale du ministre de l’Intérieur, Marie-Emmanuelle Assidon. Contacté par Arrêt sur images, l’auteur du livre Les jeunes de banlieues mangent-ils les enfants ? (Le bord de l’eau, 2015) confirme son licenciement et explique que, faute d’avoir reçu de courrier formel, il s’est tout de même rendu dans les locaux de la station lundi matin avant de se voir refuser l’accès au plateau.
Crédit photo : DR