Après les attentats à la voiture bélier pendant les dernières fêtes de Noël, où tous les « déséquilibrés » de France s’étaient visiblement fait passer le mot, c’est aujourd’hui à l’occasion du ramadan (pure coïncidence à nouveau) que ces derniers repassent à l’attaque.
À Rennes tout d’abord, mardi 14 juin, où une jeune femme de 19 ans attendait le bus. Soudain, un « déséquilibré » est sorti de nulle part pour l’agresser au couteau, nous dit la presse française, qui reprend ici religieusement l’AFP. Si l’agresseur avait visiblement un lourd passif psychiatrique, il voulait avant tout « commettre un sacrifice pour le ramadan », se déclarant par ailleurs musulman. Passons pour cette fois.
Sauf que dès le surlendemain, un nouveau « déséquilibré » sortait des buissons. À Carcassonne, un homme armé d’un marteau et d’un couteau a été arrêté par la DGSI. Âgé de 22 ans, il voulait « tuer des mécréants », principalement des Américains et des Russes (les deux grandes puissances engagées contre l’État islamique, étrangement), et même partir faire le jihad en Syrie. Là aussi, l’AFP nous explique qu’il s’agit d’un « jeune homme souffrant de problèmes psychiatriques ». Quelle histoire !
Peu à peu, le grand complot mis en place par le Centre national des déséquilibrés français (CNDF) semble se dessiner sous nos yeux. Vont-ils passer à l’action bientôt et de manière coordonnée ? Où se cachent-ils ? Qui sont-ils ? Finalement, le terrorisme islamiste est bien peu de chose : c’est le déséquilibrisme radical qui demeure le grand mal du siècle. Mais n’allez pas faire d’amalgames hâtifs ! Les déséquilibrés radicaux n’ont rien à voir avec le déséquilibrisme.