Après un partenariat noué avec l’ABC (Audit Bureau of Circulation), l’hebdomadaire britannique The Economist a pu fournir une liste détaillée de ses statistiques numériques afin de donner une idée plus précise de son audience digitale.
Ainsi, The Economist peut aujourd’hui revendiquer fièrement une augmentation de 15 % de ses abonnements numériques à travers le monde. Aussi, les ventes digitales ont progressé de 7,9 % par rapport à l’année précédence. Le papier, qui n’est pas en reste, a progressé de 2,1 % au Royaume-Uni alors même que le tirage a (volontairement) été réduit de 100 000 exemplaires à l’échelle mondiale.
En tout, la diffusion numérique et papier s’élève à 1 459 929 exemplaires dans le monde, dont 325 101 exemplaires pour le numérique. Sur les réseaux sociaux, The Economist rassemble 39 millions d’« abonnés » à ses différents comptes.
« La croissance de 15 % des abonnements numériques payants nous a permis de diminuer le tirage de 100 000 exemplaires imprimés à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, chaque exemplaire de The Economist est rentable, ce qui garantit que notre indépendance éditoriale est préservée pour l’avenir. Nous en sommes à la troisième année de notre projet sur cinq ans de doubler la rentabilité de nos activités de diffusion. Grâce aux bénéfices liés à la diffusion qui ont enregistré un rythme record de croissance de 31 %, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre notre objectif », s’est réjoui Michael Brunt, directeur général de la diffusion du magazine britannique.
Et ce dernier de conclure en soulignant que « cette croissance impressionnante des abonnements payants prouve que la demande pour un journalisme de qualité est à la hausse dans un monde assombri par du contenu gratuit de qualité médiocre. The Economist est à l’avant-garde de cette tendance grâce à la création et la diffusion constantes d’idées et d’analyses de confiance à vers un public curieux à travers le monde. »