Suite à plusieurs plaintes le visant, Jean-Marc Morandini a été convoqué, placé en garde à vue mercredi 21 septembre puis mis en examen vendredi 23 pour « corruption de mineurs » et « corruption de mineurs aggravée » par l’utilisation de moyens électroniques.
Cet été, l’animateur a été visé par les plaintes de cinq comédiens concernant des pratiques de casting douteuses utilisées lors de la web-série qu’il produit, « Les Faucons ». Ces derniers accusent Morandini d’avoir profité de son statut pour les pousser à s’exhiber nus et leur adresser quelques autres demandes « osées » (voir notre dossier).
Ainsi le journaliste est-il actuellement visé par deux enquêtes conduites par le paquet. L’une pour « harcèlement sexuel et travail dissimulé », l’autre pour « corruption de mineurs », qui a été confiée à la Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris. Cette dernière a été ouverte fin juillet suite aux révélations des Inrockuptibles. Après 48 heures de garde-à-vue, celui-ci a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec les victimes et interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs.
De son côté, Jean-Marc Morandini conteste « formellement » ces accusations, et avait ainsi demandé à être entendu « dans les meilleurs délais » par les enquêteurs. Lors de sa conférence de presse, il s’en était pris à Marc-Olivier Fogiel, l’accusant de chantage et plus généralement d’être l’instigateur de cette affaire.
En attendant le verdict, l’animateur a été mis sur la touche par Europe 1 ainsi que par i>Télé. Dernièrement, NRJ12 a décidé d’en faire de même en décidant de se passer de lui pour l’émission « Crimes », qu’il animait jusqu’ici.