Bien que surpayées, les « bourgeoises médiatiques » de D8 (Laurence Ferrari, Roselyne Bachelot, Audrey Pulvar, Élisabeth Bost et Hapsatou Sy) n’arrivent pas à attirer et, surtout, à fidéliser la femme au foyer. « Le Grand 8 », l’émission « 100% girl power » qui a fait, souvenez-vous, l’objet d’un matraquage publicitaire important lors du lancement de la chaîne branchouille, a rassemblé 150 000 téléspectateurs la première semaine (1,3% de part de marché), 101 000 la deuxième (1,2% de PDM), 90 000 la troisième (0,7% de PDM)… pour se stabiliser aux alentours des 60–70 000 (0,5–0,6% de PDM). C’est (beaucoup) moins bien que la série américaine Papa Schultz, pourtant multirediffusée et datant des années 60, que proposait il y a un an à la même période Direct 8. Et encore, on ne parle là que des 4 premiers jours de la semaine. Car le vendredi, Roselyne et Cie arrêtent de « faire semblant de ressembler à la femme au foyer », c’est jour de « Best Of » et « Le Grand 8 » ne rassemble en moyenne que 0,4% de PDM… On est loin des 4% visés par le Groupe Canal + en 2015 ! Mais celui-ci semble vouloir laisser du temps au programme (2 ans, a récemment révélé Roselyne Bachelot sur Europe 1) pour s’imposer et parie sur des modifications d’horaires. Débutant initialement à 12h20, il a commencé à 12h10 à partir du 5 novembre dernier et pourrait être avancé à 11h30, indique Voici, afin d’éviter une confrontation directe avec les jeux de mi-journée. La rediffusion de 16h avait, elle, été supprimée après 15 jours d’audiences catastrophiques.
Temps de lecture : 2 minutes
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.