Laurence Haïm, journaliste franco-israélienne, ancienne correspondante de Canal+ à la Maison Blanche, avait rejoint en janvier 2017 l’équipe de campagne du candidat Macron qu’elle considérait comme le « Nouvel Obama ». Après un refus (non confirmé) de la nommer à une ambassade, elle quitte son poste de porte-parole de En Marche et rejoint l’Institut d’études politiques de l’Université de Chicago, dirigé par un ancien conseiller de Barack Obama.
C’est un tweet du 11 mars 2018 d’Olivier Berruyer du site Les Crises qui dévoile le pot aux roses. Le 18 février 2014 le quotidien anglais The Guardian publiait une photo d’un jeune garçon syrien qui semblait abandonné dans le désert mais qui, fort heureusement, rejoignait sa mère « 10 minutes plus tard ».
Fake News de la semaine, par la journaliste Laurence Haïm, ancienne porte-parole de Macron.
Par chance pour elle, la loi “anti Fake News” de son mentor n’est pas encore en vigueur…
La situation en Syrie n’en reste évidemment pas moins tragique.https://t.co/82FxsyOqsS pic.twitter.com/2cSvFhscyF
— Olivier Berruyer (@OBerruyer) March 11, 2018
Quatre ans après, le 11 mars 2018, Laurence Haïm tweete sur la même photo : « Un enfant de 4 ans entre la Syrie et la Jordanie croise une équipe @unhcr. Il a dans son petit sac les vêtements de sa mère et de sa sœur tuées en Syrie ». Une nouvelle affaire de faux après celle d’Aylan en septembre 2015 et l’affaire Omrane mise en scène en août 2016 par l’AFP. On n’arrête pas le progrès…
Si quelqu’un peut rappeler à Laurence Haïm, ancienne porte-parole de Macron, que les enfants ayant deux pieds, 14 000 chaussures, ça correspond à 7 000 enfants, cela lui éviterait de diffuser, de nouveau, une fausse information… pic.twitter.com/VgpdBHxEdG
— Olivier Berruyer (@OBerruyer) March 14, 2018