Nul ne sait quelle était exactement la feuille de route confiée par Arnaud Lagardère à Denis Olivennes quand celui ci a pris les rênes de Lagardère Active en 2011. Remettre de l’ordre à Europe 1 ? Sans doute. Rendre la mariée plus jolie avant de la vendre au plus offrant comme l’ont dit les syndicats ? Peut-être. Toujours est-il qu’Olivennes quitte une division réduite à peu de choses après les cessions des années 2016/2018.
À l’arrivée de Denis Olivennes dans le groupe, la presse comptait pour 70% de la division Lagardère Active, moins de 40% en juin 2018 et encore moins dans quelques semaines après les cessions de Gulli (télévision) et de Doctissimo, Mondocteur (places de marché numériques).
Pendant cette période la division Active paraît avoir servi de machine à cash pour investir dans les autres divisions prioritaires à savoir l’édition et les points de ventes Relay. Le peu de médias qui reste, Europe 1 en très petite forme, Paris Match qui reste solide et le JDD sans vrai concurrent le dimanche seraient supervisés directement par Arnaud Lagardère, ce qui doit vivement inquiéter le management et les salariés de ces entités.
Que va devenir Olivennes ? Ancien d’Air France, il pourrait prétendre à une présidence disponible, mais on le dit peu intéressé. Remplacer la faible ministre de la Culture Françoise Nyssen ? Il pourrait ne pas dire non, mais Jupiter ne s’est pas encore prononcé.
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