Les lecteurs de l’Ojim connaissent bien Christophe Barbier, petit marquis libéral libertaire dont nous avons actualisé le portrait en juin 2018. L’homme qui déclarait à La Règle du jeu en février 2013 : « Il existe une série d’épisodes historiques qui ont permis de trancher, si j’ose dire, entre le « bien et le mal », entre ce qui est de Gauche et ce qui ne l’est pas. » (La Règle du jeu, 21 février 2013).
Et l’admirateur du système chinois de régulation d’internet sur Les Grandes gueules le 3 janvier 2014 « Internet n’est pas un no man’s land. On peut aussi combattre sur internet juridiquement ceux qui violent la loi, et notamment la loi Gayssot. On peut y aller, il suffit que les autorités s’en donnent les moyens […] Internet est un champ d’impunité parce que ça part dans tous les sens. Mais ça se régule aussi internet ! Entre nous, les Chinois y arrivent bien.»
Retraités vous êtes déjà morts
L’annonce par le gouvernement courant août 2018 de ne revaloriser les retraites qu’à hauteur de 0,3% l’an dans les deux prochaines années signifie un recul net du pouvoir d’achat des concernés, au moment où l’inflation tourne autour de 2%. Ces retraités en voudront-ils au gouvernement lors des élections (législatives et présidentielle) de 2022 ? C’est la question posée sur BFM à Christophe Barbier lors du baromètre des éditorialistes, le lundi 27 août 2018.
La journaliste pose la question : cette politique peut-elle être dangereuse sur le plan électoral dans deux ans pour le pouvoir macronien ? La réponse est lumineuse :
« Sans tomber dans le cynisme, il y a beaucoup des plus âgés de ce pays qui ne seront plus électeurs en 2022, parce qu’ils seront morts. Et voilà ! »
Nous laissons à nos lecteurs le soin de commenter cette prise de position dont la franchise peut étonner.