Première diffusion le 27/03/2019
Nous avons reçu le 13 mars 2019 un courrier de Maître Del Forno (du cabinet Temime, Dreyfus-Schmidt, Minkowski, Reynaud et Del Forno) une lettre recommandée avec AR concernant notre portrait de Denis Olivennes publié le 28 février 2019. Conformément à l’article 6, IV, de la loi n°2004–575 du 21 juin 2004 nous publions tel quel ce droit de réponse avec nos commentaires.
« Le 28 février 2019, le site www.ojim.fr publiait un portrait de Denis Olivennes. Cet article multipliait les imprécisions, les inexactitudes et les allégations aussi fausses qu’attentatoires à l’honneur de ce dernier.
Il y était écrit que Monsieur Denis Olivennes était agrégé « de science économique et sociale », il s’agit d’une première erreur.
Il y était relaté que Monsieur Olivennes s’était vu refuser l’octroi de sa carte de presse par la Commission de la carte de presse dans qu’il fut précisé qu’il venait d’être élu directeur de la rédaction du Nouvel Observateur à une très large majorité des journalistes qui y exerçaient.
Contrairement à ce qui était prétendu plus loin Denis Olivennes ne fut pas promu, en juillet 2008, Officier de la Légion d’honneur sur le contingent de Monsieur François Fillon mais Chevalier de cet ordre sur le contingent du Ministère de la Culture.
Il y était également allégué que Monsieur Olivennes aurait connu un contentieux prud’homal avec une gouvernante qu’il aurait employé dans sa résidence de Tarascon, qu’il aurait fait l’objet d’une plainte pour travail dissimulé et licenciement abusif et enfin qu’une dépendance de sa maison qu’il occupait « avec sa femme » aurait été construite sans permis.
Or, Monsieur Olivennes n’est pas marié, il n’est propriétaire d’aucune maison dans le sud de la France, il n’y a jamais eu d’employé et il n’a jamais fait l’objet d’une plainte pour travail dissimulé ou licenciement abusif ni connu de contentieux d’urbanisme.du
Il était enfin prétendu que la radio Europe 1 aurait connu « un effondrement » sous sa direction alors qu’elle demeurait après son départ la troisième radio généraliste et la quatrième radio nationale comme à son arrivée.
Monsieur Denis Olivennes vous demande de porter à la connaissance de vos lecteurs ces éléments de clarification. »
Nos commentaires
Nous remercions Monsieur Olivennes de quelques précisions que nous corrigeons volontiers. Nous prenons note qu’il n’est pas agrégé de science économique et sociale, que sa Légion d’honneur lui a été donnée sur le contingent du ministère de la Culture et qu’il n’est pas marié mais vit avec Madame Inès de la Fressange. Nous rectifions en ce sens.
Pour Europe 1 c’est une question d’appréciation. Si Monsieur Denis Olivennes a été remplacé par décision d’Arnaud Lagardère ce n’est sans doute pas pour témoigner de la progression de la radio.
Pour la carte de presse, le fait demeure qu’elle lui fût refusée car il était patron de presse et non plus journaliste, comme nous le précisions dans le portrait.
L’histoire de la propriété de Tarascon est plus compliquée. Il est en effet possible que Monsieur Olivennes ne soit « propriétaire d’aucune maison dans le Sud de la France ». La maison en question semble être possédée par sa compagne. Il n’en est pas le propriétaire mais en tant qu’usager très régulier il est informé des évènements majeurs s’y déroulant. Pour « l’objet d’une plainte pour travail dissimulé ou licenciement abusif » ou le « contentieux d’urbanisme » nous nous sommes basés sur deux articles qui n’ont jamais été démentis ni fait l’objet à notre connaissance d’un droit de réponse :
Le premier est un article du Canard Enchaîné du 23 décembre 2015 qui établit que la maison est bien la propriété de Madame Inès de la Fressange, qu’une « dépendance de 100 m² » construite sans permis a bien été détruite par décision de justice en août 2015. L’article précise que l’employée de maison de Madame Inès de la Fressange (dont le bon sens indique qu’elle était aussi au service de Monsieur Olivennes même si celui-ci ne la rémunérait pas directement) a été condamnée le 1er décembre 2015 à verser à Madame Chantal Moreau la somme de 4.680 euros de rappel de salaires, une autre audience à tenir en mars 2016 devait statuer sur le licenciement de Madame Moreau. Nous ignorons l’issue de l’appel de Madame de la Fressange comme l’issue de l’audience de mars 2016 qui devait suivre.
Le deuxième est un papier de Libération du 27 décembre 2015 et reprenant l’essentiel des informations du Canard Enchaîné. Nous en reproduisons l’intégralité à l’intention de nos lecteurs :
« Denis Olivennes et Inès de la Fressange attaqués en justice par leur domestique
Selon le « Canard enchaîné », le couple a été poursuivi pour travail dissimulé et licenciement abusif par une ex-employée, logée depuis deux ans dans un mobile home attenant à leur villa provençale construite illégalement.
Le paradis provencal de Denis Olivennes et sa compagne Inès de la Fressange, au Pas de Bouquet, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), n’abrite pas qu’une maison d’une centaine de mètres carrés établie sans permis de construire et destinée (normalement) à être détruite. Elle y cache aussi, au milieu des pins, un petit baraquement en bois, lui aussi érigé illégalement. Selon le Canard enchaîné, le couple glam-chic y logeait depuis 2013 sa «gouvernante» : Chantal Moreau, 55 ans, femme à tout faire des lieux, comprendre les basses besognes, veiller sur les 9 hectares du domaine, entretenir la piscine, faire les courses au supermarché, jouer les taxis pour les rejetons etc.
Pour son labeur, Chantal Moreau était rémunérée 1 560 euros bruts par mois, un montant un peu plus élevé que le SMIC (de 94 euros), moins les 350 euros que la domestique devait débourser en retour pour la location de la maisonnette, qu’elle partageait avec son fils, et qui n’avait rien de luxueuse, en tout cas en comparaison à la villa principale. Il s’agit d’un vulgaire mobile home coiffé d’un toit en tôle, si l’on en croit une photo de la bicoque publiée mercredi dans le Canard Enchaîné.
L’hebdomadaire satirique révèle que les relations entre les deux tourtereaux et leur «servante» ont pris une tournure judiciaire, début décembre, quand la bonne a trainé ses ex-employeurs devant les prud’hommes, notamment pour travail dissimulé et licenciement abusif. Elle avait été limogée en septembre après son refus de prendre le statut d’autoentrepreneur, selon le Palmipède. Denis Olivennes et Inès de la Fressange ayant en outre arrêté de lui régler tout salaire depuis cette date, ils ont été condamnés à verser à Chantal Moreau 4 680 euros d’arriérés de paiements. L’affaire aura des suites, puisque madame (de la Fressange), a fait appel de la décision. Le limogeage, lui, sera examiné en mars. »