V4 comme les quatre pays du groupe de Visegrád : Pologne, Hongrie, Slovaquie et République tchèque. NA comme News Agency, une agence qui veut concurrencer les grandes agences internationales comme UPI, Reuters ou l’AFP.
Un siège à Londres
Si le quartier général se trouve à Londres, des rédactions se trouveront à Paris, Berlin, Bruxelles, Prague, Bratislava, Varsovie et Budapest. Elles rassembleront une cinquantaine de journalistes. Les dépêches sont rédigées en anglais et en hongrois, mais V4NA veut y ajouter d’autres langues dans les prochains mois.
Une orientation conservatrice
Les statuts de l’agence ont été déposés fin 2018 par l’ambassadeur de Hongrie à Londres, puis des hommes d’affaires proches de Viktor Orbán ont en pris la majorité. Diffusée sur abonnements, une petite partie des dépêches sont accessibles librement. Les réactions de la presse officielle (inquiète de cette concurrence) ne se sont pas fait attendre : Le Monde a annoncé la naissance de la « première agence payante de fake news ». Il est vrai que le quotidien du soir connaît le sujet comme on pourra le voir dans l’article qu’avait consacré Samuel Laurent au traité de Marrakech soit disant inodore, incolore, sans saveur et inopérant et le démenti de Bruxelles quelques mois plus tard affirmant le caractère juridique contraignant du traité.