Il règne une sorte de folie LGBT++ à Radio France, où les minorités sexuelles s’imposent à la direction (que nous imaginons impuissante) et à la majorité (que nous imaginons réduite au silence). Cette folie favorise-t-elle, encourage-t-elle le changement de sexe comme une procédure pour ainsi dire commune voire souhaitable ? L’ancien médiateur de la radio (parvenu à l’âge de la retraite) a opéré son changement mais – trop tard – ne pourra être médiatrice.
Transphobie mon cher souci
Le bulletin d’information de Radio France du 17 mai 2019 est plein d’enseignements. Il célèbre la « Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie » et ce « depuis le début de la semaine et tout au long de l’année ». Michel Beauval, directeur de l’accélération et du partage de l’innovation, membre du Comité diversité et égalité de la radio a été désigné « Rôle allié dirigeant LGBT+ », chic !
Bien entendu Radio France est « partenaire du Gala des Out d’Or, tenu le 19 juin au Cabaret sauvage, une « cérémonie, de remise de prix de la visibilité LGBT+ » et participe à la « marche des fiertés » le 29 juin avec un « char partagé ». L’histoire ne dit pas si toutes ces manifestations reçoivent un financement de la radio.
L’ancien médiateur qui aurait pu être médiatrice
Nous vous avons parlé plusieurs fois du rôle d’éducateur des consciences de Bruno D., ex médiateur de la radio, en mars 2018, puis en juillet de la même année. Ce médiateur épris de respectabilité, entendez par là la chasse au politiquement et sémantiquement incorrect, est célébré dans le même bulletin. Le 11 juin les membres du personnel ont eu la chance en exclusivité de rencontrer Béatrice (ex Bruno) pour recevoir « son témoignage sur son changement d’identité ». Un zoom de la rédaction de France Inter du 13 mai célèbre avec enthousiasme « cet accomplissement ».
Gageons que cette charmante évolution sera suivie de beaucoup d’autres et que – rêvons un peu – Sybile Veil deviendra Sébastien, le chef doit toujours donner l’exemple.