Après l’International Fact-Checking Network (IFCN), l’Initiative pour la fiabilité de l’information lancée par RSF, et bien d’autres, la très politiquement correcte BBC, adepte du trucage, vient de lancer son initiative internationale de “lutte contre la désinformation dangereuse”.
Dans cette démarche, la chaîne anglaise s’est entourée de différents acteurs du monde médiatique, ainsi que du secteur du numérique.
GAFAM et grands médias internationaux au rendez-vous
Parmi les différents partenaires de cette initiative, on retrouve l’Union européenne de radiodiffusion (UER), aux côtés de Microsoft, Facebook et Google, les GAFAM étant désormais omniprésents et fréquemment associés aux projets émanant du monde médiatique.
Plusieurs médias anglo-saxons sont aussi présents comme le Financial Times, le Wall Street Journal (le même qui se réjouissait de l’élection de Macron), et la CBC/Radio-Canada. L’Europe continentale n’est pas en reste avec la participation de l’AFP, dont le traitement neutre de l’actualité reste à prouver, et de Reuters, accompagné de son Institut pour l’étude du journalisme. Un seul média hors du monde occidental est associé, il s’agit du journal indien The Hindu.
Enfin, l’ONG First Draft News, obsédée par la lutte contre la “désinformation”, sera aussi de la partie. En somme, une véritable équipe de choc.
Une initiative particulièrement intéressée par les élections
Pour le moment, cette initiative prendra quatre formes différentes que nous présente brièvement l’AFP. Il y aura entre les participants, une “collaboration pour faciliter l’accès à l’information du public dans le cadre d’élections”, un “partage d’expérience, notamment lors d’élections majeures”, “une campagne en ligne conjointe d’éducation aux médias” et “la création d’un système d’alerte entre les organisations partenaires sur les fausses informations les plus dangereuses, qu’elles soient une menace pour la vie des citoyens ou pour les processus démocratiques en période électorale”.
La lutte contre la désinformation prend un tournant similaire, celui de s’assurer que les citoyens aient les « bonnes informations » lors des élections. Pour éviter qu’ils votent “mal” ?