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Marc Fauvelle

27 mars 2025

Temps de lecture : 14 minutes
Accueil | Portraits | Marc Fauvelle
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Marc Fauvelle

Temps de lecture : 14 minutes

De France Inter à BFM

Après une classe pré­para­toire lit­téraire au pres­tigieux  lycée Lâkanal de Sceaux, Marc Fau­velle est tit­u­laire d’une maîtrise de sci­ences et tech­niques (MST) de jour­nal­isme, obtenue au Cen­tre uni­ver­si­taire d’enseignement du jour­nal­isme (CUEJ) de Stras­bourg, en 1998. Il est depuis mai 2023, le directeur de l’information de France Inter après avoir été longtemps « l’homme le plus écouté de France » sur la même sta­tion lorsqu’il était aux manettes de sa mati­nale entre 2013 et 2018. Son départ au print­emps 2025 pour BFMTV provoque un choc dans la rédac­tion de la radio publique.

Parcours professionnel

Il débute sa car­rière à Radio France Alsace, ancêtre de France bleu, où il doit don­ner les résul­tats de ren­con­tres de foot­ball locales, avant d’être recruté en tant que rédac­teur-reporter à Radio France Mul­ti­mé­dia (2000) puis d’intégrer France Info (2003) d’abord comme reporter, puis comme jour­nal­iste du ser­vice politique.

À par­tir d’octobre 2006, il présente, avec Thomas Hugues, « À sa place vous feriez quoi ? », une inter­view quo­ti­di­enne de 7 min­utes dif­fusée en direct et en simul­tané sur la chaîne d’information en con­tinu i>Télé et France Info du lun­di au jeu­di à 19 h 16.

De sep­tem­bre 2007 à juil­let 2011, il présente, avec Raphaëlle Duchemin, la mati­nale de France Info, de 7 h à 11 h, puis, à par­tir de sep­tem­bre 2009, de 7 h à 10 h, avec Nico­las Poin­caré et Raphaëlle Duchemin et enfin, à par­tir de févri­er 2011 avec Olivi­er Emond et Raphaëlle Duchemin.

Il rejoint i>Télé en sep­tem­bre 2011 pour présen­ter la tranche de 17 h à 20 h, avec Léa Salamé (voir portrait).

En jan­vi­er 2013, il quitte i>Télé et retourne à Radio France où il est nom­mé chef du ser­vice poli­tique à France Inter, en rem­place­ment de Jean-François Achilli devenu directeur de la rédac­tion de RMC. Jusqu’en 2015, il ani­me alors l’émission « Tous politiques ».

À la ren­trée 2018, il suc­cède à Bruce Tou­s­saint pour présen­ter la mati­nale de France Info.  Il réus­sit à hauss­er l’audience de la radio à 2,6 mil­lions d’auditeurs, la meilleure audi­ence pour la mati­nale depuis 10 ans.

Fort de ce suc­cès remar­qué, il est pro­mu directeur de l’information de France Inter en mai 2023. En plein renou­velle­ment, la sta­tion dirigée par Adèle Van Reeth fait con­fi­ance à un ancien de la mai­son pour pal­li­er le départ à la retraite de Cather­ine Nayl. Pour la direc­trice, le jour­nal­iste est « un très grand con­nais­seur de la mai­son et un très grand défenseur du ser­vice pub­lic ». En interne, les salariés d’Inter sont inqui­ets de l’arrivée du jour­nal­iste, dont la répu­ta­tion veut qu’il soit cas­sant, colérique et très exigeant avec ses col­lègues selon Le Parisien.

À la sur­prise générale il rejoint BFMTV au print­emps 2025.

Ce départ s’inscrit dans un mer­ca­to agité pour l’audiovisuel. À BFMTV, Marc Fau­velle rejoint Jean-Philippe Baille, ex-patron de France Info, dans une opéra­tion de recrute­ment ambitieuse menée par la chaîne, rachetée par Rodolphe Saadé. Après une vague de départs liée à une clause de ces­sion à l’automne 2024, BFMTV entend chang­er de « cap édi­to­r­i­al », et mise sur des fig­ures expéri­men­tées  pour regag­n­er du ter­rain face à CNews, qui lui a ravi la pre­mière place des audi­ences. De son côté, Jonathan Curiel quitte aus­si France Inter pour retourn­er au groupe M6, où il a fait l’essentiel de sa car­rière, avec la mis­sion de redress­er RTL, en perte de vitesse.

À France Inter, ces mou­ve­ments ravivent les cri­tiques sur les allers-retours entre pub­lic et privé. « Il y a une fatigue des recrute­ments externes », con­fie un jour­nal­iste, déplo­rant que des cadres for­més au ser­vice pub­lic par­tent sans tou­jours défendre ses valeurs. Adèle Van Reeth, direc­trice de la sta­tion, a désor­mais la lourde tâche de rem­plac­er deux piliers de sa direction.

Parcours militant

Marc Fau­velle a été adhérent, et élu durant 9 ans, du Syn­di­cat Nation­al des Jour­nal­istes (SNJ), classé à gauche (voir sa nébuleuse).

En 2002, il était can­di­dat aux élec­tions du Comité d’Entreprise sur la liste du Syn­di­cat nation­al des jour­nal­istes (SNJ) Radio France.

En 2004, il était can­di­dat tit­u­laire au Comité d’Entreprise sur la liste du Syn­di­cat nation­al des jour­nal­istes (SNJ) Radio France.

En 2006, il a été élu comme représen­tant du per­son­nel au Comité d’Établissement de Radio France en Île-de-France sur la liste du Syn­di­cat nation­al des jour­nal­istes (SNJ) Radio France.

En 2009, il a été élu comme sup­pléant sur la liste du Syn­di­cat nation­al des jour­nal­istes (SNJ) pour le Comité d’Etablissement (CE) Paris Ile de France.

Publications

Non ren­seigné

Collaborations

Marc Fau­velle a par­ticipé à la com­mu­ni­ca­tion du con­grès de « Planète PME » 2011 organ­isée par la Con­fédéra­tion générale des PME (CGPME). Son nom appa­raît en effet sur le com­mu­niqué de presse post Man­i­fes­ta­tion, à moins qu’il ne s’agisse d’un homonyme. La com­mu­ni­ca­tion de cet événe­ment par « Image et stratégie » : « une agence de con­seil recon­nue pour son exper­tise en com­mu­ni­ca­tion publique et insti­tu­tion­nelle. Créée par Thier­ry Saussez en 1982, elle est reprise en 2008 par le PDG de Ligne 42 et ancien jour­nal­iste, Bruno Fuchs. Sous son impul­sion, l’agence développe sa capac­ité à inter­venir dans le débat pub­lic et son savoir-faire sur tous les métiers de la com­mu­ni­ca­tion. Forte de quar­ante col­lab­o­ra­teurs, elle est dev­enue une référence des straté­gies de com­mu­ni­ca­tion de mar­que, des événe­ments et de l’e‑reputation. Elle pro­pose désor­mais à ses clients, plus de cinquante insti­tu­tions et grandes entre­pris­es, des straté­gies glob­ales. »

Ce qu’il gagne

Non ren­seigné.

Filmographie

Il est un des pro­tag­o­nistes prin­ci­paux dans le doc­u­men­taire réal­isé par sa col­lègue Sal­hia Brakhlia et Mouloud Achour « Ser­vice Pub­lic », qui dévoile l’intimité de la rédac­tion du ser­vice poli­tique de Fran­ce­in­fo lors des élec­tions prési­den­tielles de 2022.

Vie privée

Il est mar­ié à une jour­nal­iste et est père de deux enfants, nés en 2009 et 2011.

Il partage des liens de par­en­té avec l’historien african­iste François-Xavier Fau­velle, pro­fesseur au Col­lège de France depuis 2018. Il est un des rédac­teurs de l’Histoire mon­di­ale de France coor­don­née par Patrick Boucheron (la recen­sion de l’OJIM est à lire ici).

Il l’a dit

Tweet du 16 novem­bre 2011 : « Moi aus­si j’ai ri jaune… “@srebouh: “J’ai fait quand même le Vel d’Hiv, euh le vélo­drome de Mar­seille” Jean Marie Le Pen sur France 3 # »

Tweet du 5 févri­er 2012 : « Au fait, Claude Gueant sera décomp­té du temps de parole de quelle civil­i­sa­tion ? »

Tweet du 5 mars 2012 : « on attend les félic­i­ta­tions de Bachar. “@itele: Chine : Hu Jin­tao a félic­ité Pou­tine après “le suc­cès” de l’élec­tion en Russie” »

« On a coupé la parole, tout sim­ple­ment parce qu’on va essay­er de ne pas rajouter de l’huile sur le feu vu le cli­mat ambiant. On pense évidem­ment à ce qui se passe en Israël et en Pales­tine. » France Inter, 9 juil­let 2014, après avoir coupé la parole en direct à une auditrice qui posait une ques­tion sur la Ligue de Défense Juive.

« L’interview par­faite, c’est un entre­tien qu’on a pré­paré plusieurs heures et où finale­ment on ne pose pas une seule des ques­tions prévues. Ça se passe les yeux dans les yeux. », Télérama, 15/11/2018.

« J’ai besoin de boss­er dix-huit heures par jour, sinon j’ai l’impression qu’on va me brûler ma carte de presse ! Une inter­view, il faut la pré­par­er « gigan­tesque­ment » mais finale­ment, elle n’est jamais meilleure que quand le plan change au dernier moment .», Ouest-France, 20/02/2019.

« L’interview, on la pré­pare, Sal­hia et moi, la veille et puis on la peaufine le matin. Mais c’est vrai qu’en amont, quand on reçoit un invité par exem­ple, on va voir la cel­lule Vrai du faux en amont pour savoir tout ce que cet invité a pu dire dans les médias dans les semaines qui ont précédé ou les années qui ont précédé et qui a pu être faux. On va voir les ser­vices qui nous don­nent leur avis sur les thèmes qui pour eux sont en train de mon­ter, qui sont pas for­cé­ment les thèmes que nous, on avait prévu de met­tre en avant. Ensuite, on fait une syn­thèse de tout ça, ensuite, notre sub­jec­tiv­ité et c’est là qu’elle arrive, arrive dans le choix de cer­taines ques­tions, le choix de cer­tains thèmes. Par exem­ple, faut-il inter­roger un can­di­dat à l’élection prési­den­tielle sur ses thèmes de prédilec­tion ? Ou, au con­traire, sur les thèmes sur lesquels il n’a jamais par­lé ? », Fran­ce­in­fo, 26/11/2022.

« Bon­jour François Ruf­fin. Le groupe français Total­En­er­gies annonce ce matin des prof­its records : 19 mil­liards d’euros dégagés l’an dernier. Est-ce que c’est une bonne nou­velle pour les salariés et pour l’économie française ? », Fran­ce­in­fo, 08/02/2023.

Sa nébuleuse

Philippe Poule­nard, rédac­teur en chef de la mati­nale de France Info.

Sal­hia Brakhlia, co-présen­ta­trice de l’interview poli­tique de 8h30 sur la matinale.

Renaud Dély, co-ani­ma­teur de la mati­nale de France Info.

Syn­di­cat Nation­al des Jour­nal­istes (SNJ) de Radio France (classé à gauche) : « Relancée dans les années 80, la sec­tion Radio France du SNJ s’est pro­gres­sive­ment imposée depuis 25 ans comme le pre­mier syn­di­cat de jour­nal­istes dans l’entreprise. Avec aujourd’hui quelque 120 adhérents à jour de coti­sa­tion (soit env­i­ron 20% des effec­tifs), le Snj est depuis longtemps le syn­di­cat de jour­nal­istes le plus représen­té dans les radios locales et son audi­ence n’a cessé de croître dans les rédac­tions nationales où il est arrivé large­ment en tête lors des dernières élec­tions DP. Le SNJ est l’artisan n°1 des prin­ci­paux accords soci­aux jour­nal­istes signés à Radio France depuis 15 ans (…) Ses valeurs sont sim­ples : la défense des intérêts matériels et moraux des jour­nal­istes et la défense des valeurs de ser­vice pub­lic et de l’indépendance édi­to­ri­ale des rédac­tions de Radio France, avec un même refus des com­pro­mis­sions et du dogmatisme.

Le SNJ est de nou­veau à la manœu­vre lors de la plus longue grève de l’histoire de Radio France (63 jours), qui débute en novem­bre 2019 et est sus­pendue jusqu’en mars 2020.

Syn­di­cat Nation­al des Jour­nal­istes (SNJ) : « Le SNJ Radio France est l’une des prin­ci­pales sec­tions du Syn­di­cat Nation­al des Jour­nal­istes. Pre­mier syn­di­cat de jour­nal­istes, le plus présent dans toutes les régions et toutes les entre­pris­es (…) Le SNJ n’est toute­fois pas un syn­di­cat cor­po­ratiste. Il est d’ailleurs mem­bre de Sol­idaires. » Classée à gauche voire à l’extrême-gauche, l’U­nion syn­di­cale Sol­idaires est une union syn­di­cale française créée le 10 décem­bre 1981, dont le SNJ est l’un des neuf cofon­da­teurs. L’acronyme SUD (Sol­idaires Uni­taires Démoc­ra­tiques) désigne une par­tie de ces syn­di­cats nationaux et fédéra­tions mem­bres Sol­idaires. Texte de présen­ta­tion de la man­i­fes­ta­tion du 1er mai 2012 : « Dans cette péri­ode de crise en France et en Europe, les organ­i­sa­tions syn­di­cales CFDT, CGT, FSU, Sol­idaires, UNSA affir­ment leur volon­té de faire du 1er mai 2012, journée de sol­i­dar­ité inter­na­tionale du monde du tra­vail, une forte journée de mobil­i­sa­tion, de man­i­fes­ta­tions et d’expressions reven­dica­tives pour : faire enten­dre les pri­or­ités sociales et les préoc­cu­pa­tions des salariés, des deman­deurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ; exprimer la défense des droits fon­da­men­taux et des lib­ertés partout dans le monde ; faire reculer la xéno­pho­bie, le racisme et l’antisémitisme. » En mars 2011, les syn­di­cats CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA font une déc­la­ra­tion com­mune inti­t­ulée « La préférence nationale n’est pas com­pat­i­ble avec le syn­di­cal­isme ! » : « La sit­u­a­tion sociale est grave : 5 mil­lions de deman­deurs d’emploi, 8 mil­lions de français vivant sous le seuil de pau­vreté (…) Dans ce con­texte, les organ­i­sa­tions syn­di­cales, ne peu­vent rester indif­férentes à l’utilisation de la sit­u­a­tion sociale pour pro­mou­voir cer­taines thès­es dans le débat pub­lic comme le fait le Front nation­al. La thèse de la préférence nationale est antin­o­mique avec les valeurs fon­da­men­tales du syn­di­cal­isme. L’exclusion, le rejet de l’autre, le repli de la France sur elle-même et la fer­me­ture des fron­tières, la désig­na­tion de boucs émis­saires, la dénon­ci­a­tion de l’immigration comme respon­s­able de tous les maux sont des atti­tudes qui, l’histoire en témoigne, ne peu­vent con­duire qu’au pire. (…) Les organ­i­sa­tions syn­di­cales sont déter­minées à empêch­er l’instrumentalisation du syn­di­cal­isme par le Front nation­al qui n’est pas un par­ti comme les autres et dont les ori­en­ta­tions sont à l’opposé des valeurs qu’elles por­tent. Les organ­i­sa­tions syn­di­cales sont aus­si garantes du respect de ces valeurs au sein de leurs organ­i­sa­tions et par leurs mil­i­tants. »

Ils ont dit

Dia­logue à l’occasion d’un duplex sur i>Télé le 20 févri­er 2012. Marine Le Pen en direct de Lille : « Je vois que les petits cha­tons que vous êtes con­tin­u­ent de courir après les baballes qu’il (Jean-Marie Le Pen) vous lance. Ça prou­ve que les choses ne changent jamais vrai­ment ». Marc Fau­velle sur le plateau : « La baballe est un poète qui a été fusil­lé pour col­lab­o­ra­tion avec les Alle­mands, mer­ci à vous ». Marine Le Pen : « C’est trop facile de ter­min­er comme ça, deman­dez à Nico­las Sarkozy quel est son livre de chevet, je crois que c’est Céline ».

Philippe Chaf­fan­jon, directeur de France Info : « Pourquoi aller chercher ailleurs des tal­ents que nous avons en interne ? »

« Mau­vais et antipathique », « le binôme (avec Léa Salamé) est en par­faite osmose… aus­si pré­ten­tieux l’un que l’autre (…) », trop de mise en scène de leurs pro­pres per­son­nes et un manque de sim­plic­ité que je trou­ve regret­table… » « con et pré­ten­tieux », « ça suf­fit ! trop nul, trop pré­ten­tieux. Com­ment s’en débar­rass­er ? », « Insup­port­able petit-bour­geois de « l’esprit Canal » qui se prend sans doute pour quelqu’un de sub­ver­sif alors qu’il n’est qu’un ani­ma­teur qui fait le tapin pour l’oligarchie politi­co-finan­cière », com­men­taires anonymes parus sur le site top.journaliste.com, un site de nota­tion des journalistes.

« Lomis­sion jour­nal­is­tique, qui est aus­si un par­ti pris, saggrave encore lorsque lon écoute le jour­nal de 8h du lende­main, le 6 juin. Dans cette édi­tion en effet, deux min­utes sur seize revi­en­nent sur la vis­ite de Netanya­hou а Paris, intro­duite en ces ter­mes par Nico­las Demor­and : « Un peu de cul­ture et beau­coup de diplo­matie au menu de la vis­ite de Ben­jamin Netanya­hou en France. » Marc Fau­velle, а qui il donne la réplique, enchaîne sur un sujet réus­sis­sant lexploit de pass­er а nou­veau sous silence les man­i­fes­ta­tions organ­isées la veille partout en France, cen­trant plutôt le sujet sur les actions BDS en ver­sant dans lamal­game le plus crasse : assim­i­l­er, а la faveur dune con­struc­tion pour le moins dou­teuse, la cri­tique dIsraël а de lanti­sémitisme. », Medi­a­part, 08/06/2018.

« Marc est un ancien de fran­ce­in­fo, qui est allé grandir ailleurs, et qui est devenu l’une des grandes voix de l’information. Il est riche d’une expéri­ence radio-télé qui va lui per­me­t­tre de porter haut les couleurs du média glob­al Fran­ce­in­fo », Vin­cent Giret, directeur de France Info, Téléobs, 18/06/2018.

« Ensuite, le chiffre de « 85% » de salariés action­naires est une inven­tion de la part de Marc Fau­velle, dont on se demande s’il com­prend lui-même ce qu’il racon­te. Quant à utilis­er ces chiffres pour inter­rompre Ruf­fin lorsque ce dernier évoque la redis­tri­b­u­tion des div­i­den­des de Total – en sug­gérant que les salariés, « pre­mier action­naire », présideraient aux des­tinées de l’entreprise et empocheraient la majorité des béné­fices –, ce serait une vaste blague si, à la radio, dans la bouche de l’intervieweur, elle ne rel­e­vait pas de la pure dés­in­for­ma­tion », Acrimed, 21/02/2023.

« Durant ces échanges, nous lui avons indiqué […] que nous dis­po­sions de remon­tées attes­tant d’un “com­porte­ment rugueux”, de pris­es de parole autori­taires, voire bru­tales, de sa part, et nous avons tous été témoins, à cer­tains moments, de ce com­porte­ment par­fois lim­ite. Nous ne con­te­stons pas les qual­ités pro­fes­sion­nelles de Marc Fau­velle qui est un pili­er incon­testable de la mati­nale de France Info, mais nous ne souhaitons pas être manip­ulés ni instru­men­tal­isés », SDJ de Fran­ce­in­fo, cour­riel interne cité dans Téléra­ma, 12/05/2023.

« Vous ne trou­verez per­son­ne pour dire que Marc a un car­ac­tère facile, il ne met pas tou­jours les formes dans ce qu’il veut dire […]. Il ne laisse rien pass­er édi­to­ri­ale­ment. La direc­tion admet qu’elle a dû par­fois le recadr­er parce qu’il par­le mal aux gens. Mais ce n’est pas le seul à la rédac­tion », une jour­nal­iste anonyme de Fran­ce­in­fo, Ibid.

Crédit pho­to : Twitter@Marcfauvelle

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