Depuis plusieurs jours, en cette fin mars 2020, nombre d’articles paraissant dans les journaux ou les hebdomadaires, et nombre d’interventions faites dans les médias montrent un changement de ton qui eut semblé incroyable il y a seulement deux semaines : beaucoup parlent sur le même ton que les anciens pestiférés du camp du mal. Le Point montrait l’exemple le mardi 24 mars 2020 dans un article de Nadjet Cherigui.
Titre : « J’en ai rien à foutre du confinement ! ». Jusque-là, on trouvait ce titre dans les médias jugés non crédibles car conservateurs, nationaux-populistes, voire qualifiés d’extrême-droite et cetera…
Organisation : un long article accompagné d’une vidéo aux images frappantes sur la réalité des quartiers évoqués, ici le 18e arrondissement de Paris.
Accroche : « Dans le 18e arrondissement de Paris, le respect des règles de confinement demeure toujours difficile à faire appliquer. Reportage édifiant ».
Les aspects concrets et significatifs rapportés par l’article
Ce que montre la vidéo et qui est utile pour la bonne compréhension de l’article
Une majorité de personnes issues d’Afrique, des commerces non européens où le mot « halal » s’affiche en gros, un nombre incroyable de personnes en train d’essayer de vendre à la sauvette, comme dans une métropole de pays en voie de développement.
Ce que dit l’article
Le dimanche 22 mars 2020, cinquième jour de confinement, tandis que la gendarmerie filtre les entrées et les sorties du métro La Chapelle, les images montrant avant tout des populations subsahariennes et nord-africaines, les mouvements demeurent « incessants ». Des personnes originaires d’Afrique noire et du Maghreb, certaines arborant aussi un couvre-chef musulman radical, portent parfois des masques, ceux-là mêmes dont manquent tous les hôpitaux de France. Ils semblent en avoir besoin : « au nez et a à la barbe des forces de l’ordre, très occupées à contrôler les attestations nécessaires à la circulation, les trafiquants continuent impunément leur business sur l’espace public ». Détails : « Haschisch, cigarettes de contrebande, médicaments, autres psychotropes, téléphones fraichement volés, etc., l’offre est très riche, mais les clients sont bien moins nombreux qu’à l’accoutumée. »
Témoignage de Mourad, « charismatique directeur de la supérette Carrefour City » :
« Je tire mon chapeau à tous les policiers qui travaillent dans ce quartier. C’est une mission impossible d’imposer des règles à ces mecs. Et ne m’accusez pas de racisme ! Je suis un blédard comme eux ! Quand je suis arrivé d’Algérie, j’étais sans papiers, mais j’avais envie de bosser et de m’en sortir ici. Avec cette situation de crise, ceux qui restent dehors sont les pires ! Il n’y a plus que trafics et magouilles. Ils se foutent de l’autorité de ce pays et de ses lois. J’essaie de leur expliquer comment leur comportement met les autres en danger. Mais ils m’envoient balader. Certains, les plus méchants, me répondent qu’ils sont là pour niquer la France. C’est terrible ! »
La porte-parole de l’Élysée édulcore
Un virus pour montrer la réalité donc ? Pas à tout le monde, il y a peu Sibeth N’Diaye exprimait sa crainte de voir monter le racisme en France. Elle ne parlait sans doute pas de celui exprimé dans ce témoignage. Et elle n’en parlait pas dans les étranges échanges « pornos » entre ministres rapportés par la presse le 25 mars, suite aux révélations du Canard Enchaîné. Les images de la fête de la musique de l’Élysée et ses ses dandinements de grandes folles transexuelles reviennent à l’esprit.
Toujours dans le même quartier :
« À proximité d’un fast-food à la devanture résolument close, des policiers peinent à expliquer à un groupe d’hommes que le restaurant est fermé, mais surtout que, période de confinement oblige, leurs déplacements doivent être justifiés. Face aux comportements hostiles et à leur mauvaise volonté, le contrôle se fait plus musclé avec une fouille en bonne et due forme. Armes blanches, cigarettes de contrebande, stupéfiants en tout genre, l’opération n’est pas vaine et les réaction sont agressives. « Chef, pourquoi vous me contrôlez ? Ça ne se fait pas ! », « Je fais ce que je veux et je n’ai pas d’attestation ! », « J’étais dans mon lit, un souvenir m’est venu et ça m’a énervé. Alors, je suis sorti pour me calmer et j’en ai rien à foutre du confinement ».
On pourrait objecter : c’est bien beau tout cela mais ce peuvent très bien être des Européens de souche. C’est justement ce que contredisent les images de la vidéo. Le fait est que nombre de lanceurs d’alertes, appelés « populistes » ces dernières années par l’entre-soi politico-médiatique, ont clairement documenté combien l’ambiance du pays avait un peu changée et que ce ne serait pas sans conséquences, dont cette impossibilité tout à fait actuelle de maintenir l’ordre. À faire affluer les populations de pays en voie de développement, Paris est dans certains de ses quartiers devenu un espace en voie de développement.
Une remarque : jusqu’alors les médias convenus évoquaient « la diversité ». L’expression n’apparaît pas dans cet article du Point.
Point de vue de la police
La police ? Ces forces de l’ordre sur lesquelles la gauche médiatique passe son temps à cracher :
« La situation est absolument ingérable. Depuis le 17 mars, les journées sont longues, compliquées et énergivores. Nous sommes tous éreintés, mais on ne manque pas de volonté pour continuer. Près de 10 % de notre effectif a posé un arrêt par peur du coronavirus. Il s’agit souvent des plus jeunes, qui ont moins le sens du service public. Les autres sont présents pour assurer la sécurité et les contrôles sans masques ni gants. On se fait une raison. On est très exposés et on sait qu’on attrapera tous ce virus. Mais on se doit d’être là, à nos postes, pour la population. C’est notre devoir. »
Retour au réel ?
Ce véritable retour au réel sera-t-il entendu par Emmanuel Macron ? Lui qui affectionnait tant le principal club nocturne de Lagos lors de ses mois de stage passés là-bas :
« Dans le quartier de Château-Rouge, par exemple, Frédéric explique avoir passé beaucoup de temps, durant ses patrouilles, à tenter de convaincre les riverains que les mesures de confinement doivent s’appliquer à tous, car le coronavirus, contrairement à ce qu’ils affirment, ne touche pas que les Blancs. »
Il n’est plus guère question des mots creux, la « diversité », le « vivre ensemble » et autres fariboles. Le réel de l’idéologie libérale libertaire dont les médias convenus sont le fer de lance saute aux yeux : il met en danger les Français et les Européens d’origine, ceux que ce policier appelle crûment « les Blancs ».