Qu’il ne soit pas facile d’être journaliste dans les banlieues, on le savait. Mais, on ignorait que nos campagnes françaises étaient touchées par le même phénomène.
« J’ai la rage contre les journalistes » ! C’est ainsi qu’un habitant de Loriol-du-Comtat, petite commune du Vaucluse se défend devant les gendarmes, accusé d’avoir cassé un pare-brise d’une voiture de journalistes d’Éléphant & cie, une société de production travaillant pour le magazine sept à huit, de TF1.
Ces derniers, venus pour l’interroger sur l’affaire Alessandri (du nom de Richard Alessandri, tué d’un coup de fusil, chez lui, dans le Vaucluse, en 2000) dans laquelle son nom apparaît.
« Oui, j’ai éclaté la voiture des journalistes de TF1. Je l’ai fait exprès », confirme donc cet homme : « j’ai cassé toutes les vitres sauf celle derrière laquelle se trouvait la dame… »
Et La Provence de terminer son article par ce rappel : « c’est la deuxième fois en quinze jours que les journalistes de Sept à huit déposent plainte dans le Comtat. En mars dernier, Harry Roselmack, qui effectuait un reportage sur la fin de vie, avait été victime avec ses collègues d’un vol à la roulotte à Velleron ».
Source : La Provence — crédit photo : capture d’écran vidéo Éléphant & cie