Suite aux guérillas urbaines à Dijon entre Tchétchènes et Maghrébins, Marine Le Pen s’est rendue sur place pour y donner une conférence de presse et dénoncer des “rixes communautaires surréalistes”. Elle y a aussi déclaré que l’on “ne sait plus si on est au Far West ou à Bagdad, dans Orange mécanique ou dans Mad Max” ou bien encore, constaté notre “descente vers une société décivilisée, ultraviolente, opposée au conte de fées du vivre ensemble qui a nourri jusqu’à l’écœurement les sermons publics”. Après cette conférence, les véhicules qui la ramenaient ont été pris à partie par d’énigmatiques “militants”, comme l’a relayé CNews.
🔴 INFO — #Dijon : Le convoi de @MLP_officiel pris à parti hier soir à Dijon alors qu’elle quitte la salle dans laquelle elle vient de faire sa conférence de presse. (🎥@CNEWS) pic.twitter.com/VpQFcEYqfq
— FranceNews24 (@FranceNews24) June 17, 2020
De simples militants pour certains, des antifas pour d’autres
Ce terme très vague de “militants” employé par CNews laisse penser que les casseurs sont d’anonymes manifestants politiques réunis spontanément ici et n’ayant pas d’autre point commun. Mais il en est tout autrement, comme l’ont démontré divers médias, les perturbateurs appartiennent à la catégorie des auto-proclamés “antifas”, si habitués à ne respecter la liberté de pensée que lorsque cela les arrange.
Parmi ces médias qui n’ont pas tourné autour du pot pour les nommer, on retrouve 7sur7 qui parle de “militants antifas”, tout comme Le Figaro. Du côté de Valeurs Actuelles, sont évoqués des “militants d’extrême gauche”.
D’autres médias préfèrent ne rien relayer
Quand certains n’osent pas nommer les choses, d’autres médias préfèrent tout simplement ne rien dire. C’est le cas du Monde, de Libération, de Marianne, où aucune évocation des attaques n’est faite, ni même de son déplacement, contrairement à 20 Minutes et L’Obs qui se contentent de mentionner brièvement ce dernier.
Du côté de L’Express, un article entier est consacré à cette venue, et pourtant, aucune mention n’est faite des déboires de la présidente du Rassemblement National. Chez LCI, c’est pareil, sa visite est évoquée au sein d’un article entier consacré à ses divers déplacements “de Dijon à Sein”, mais rien sur les agissements des antifas. Une manière de ne pas mettre trop en avant les exactions des meilleurs militants de terrain du système.