Première diffusion le 23/08/2020
Il n’y a pas que la presse, la radio ou la télévision qui soient victimes de la dominante libérale libertaire, le cinéma aussi, côté réalisation ou côté distribution. En 2019 le réalisateur vendéen Eric Dick termine son film sur l’immigration, inspiré du livre culte de Jean Raspail, Le Camp des Saints. Ce film n’est jamais sorti en salles, le réalisateur a choisi de le diffuser gratuitement sous forme digitale (vous trouverez deux liens en bas de l’article). Nous l’avons interrogé sur l’histoire de son film où les cloches peuvent enfin résonner mais seulement sur internet.
Quelle est la genèse de votre film « Les Cloches se sont tues » ?
La réalisation de mon film « Et les Cloches se sont tues » s’est imposée alors que je lisais le magnifique livre de Raspail « Le Camp des saints » et que dans le même temps je terminais la réalisation de mon dernier film en 2018 « Un Dénommé homme-plume » qui déjà racontait l’histoire d’un Amérindien (Sioux Lakota) abandonné par le cirque de Buffalo Bill en Vendée. En fait, le film abordait aussi le problème de l’immigration et surtout de l’intégration. Voilà comment a démarré ce projet en 2019…
Quelles ont été les difficultés de réalisation ?
Il n’y a pas eu vraiment de difficulté à la réalisation de ce film, en tous cas pas sur la partie fiction du film qui nous transporte en 2040.
Par contre évidemment, il a été plus compliqué de trouver les intervenants de 2019 sur la partie documentaire. Il fallait absolument avoir une grande diversité de décideurs de tous bords politiques afin de donner de la crédibilité au film : maires, conseillers municipaux, associations d’accueil des migrants, responsables politiques de gauche comme de droite, spécialiste de la question halal, responsables d’entreprise, responsables religieux chrétiens comme musulmans, imam de mosquée etc etc… enfin, tout ce qui est représentatif, responsable et actif dans la venue et l’accueil des migrants en Vendée et plus largement en France.
Vous semblez avoir eu des difficultés à trouver un réseau de distribution, à quels obstacles vous êtes-vous heurté ?
J’ai tenté une sortie cinématographique du film, qui d’ailleurs a obtenu un visa d’exploitation CNC,Centre National Cinématographique (obligatoire pour diffuser un film au cinéma). En vain, aucun cinéma, salle municipale, auditorium etc… n’a eu le courage de diffuser le film ! Peut-être sous certaines pressions, qui sait…
En revanche, j’ai la chance d’avoir un auditorium privé, ce qui a permis de faire des séances et de commencer à diffuser mon film avec un certain succès… mais petit public. Très vite, la seule solution pour faire vivre le film « qui dérange » s’impose et c’est le net. Donc j’ai décidé de le proposer librement et gratuitement sur Youtube, Facebook, Vimeo, Twitter…
Mais là encore, la censure « bien-pensante progressiste » veille et le film est bloqué. À ce stade il me reste qu’une seule solution, héberger le film à l’étranger (TVS 24) pour le protéger et contourner la censure. C’est fait maintenant…
Miracle ! 200 000 vues en 8 jours et cela continue, ce qui est formidable ! l’objectif est atteint ! Le film est énormément partagé…
Quelles sont les réactions du public lorsque votre film peut être projeté ou simplement visionné ?
Les spectateurs sont horrifiés de constater le système mis en place dans un petit département rural pour faire venir, entretenir et glorifier la migration ! Qui je le rappelle est à 90% musulmane et qui à terme posera un problème de communautarisme! Pour certains ça n’existe pas, pour beaucoup le film permet de faire ouvrir les yeux objectivement et surtout de projeter le spectateur dans un avenir à court terme très sombre. Et en ce qui concerne les initiés, les résistants, les patriotes, ils en sont encore plus dépités…
Avez-vous d’autres projets autour du film ?
Oui je viens de mettre mon film à disposition sur les réseaux sociaux en version sous-titrée anglais afin de toucher un plus large public.
Ayant aussi la charge de la communication d’un groupe politique, Le Rassemblement Vendéen (Alliance des droites souverainistes et patriotes), mon film est à leur disposition, gracieusement, afin d’illustrer les interventions politiques des candidats et futurs élus dans les différentes campagnes à venir, sénatoriales, départementales, régionales et nationales.
Le lien pour visionner le film, avec ou sans sous-titres en anglais
Eric Dick, vendéen né en 1964, a appris son métier au service du cinéma des armées. Il est l’auteur de sept court-métrages, de nombreux documentaires et de trois longs-métrages, sélectionnés dans plusieurs festivals internationaux et qui ont reçus plusieurs prix. Et les Cloches se sont tues constitue son quatrième long métrage.