TUA (l’acronyme de Transzparens Újságírásért Alapítvány, Fondation pour un Journalisme Transparent, en hongrois désignant notre partenaire à Budapest), lancé le 6 janvier 2020 sur le modèle de l’Ojim français développe rapidement sa notoriété.
Culture du débat courtois
TUA, en dépit de la crise sanitaire due au Covid, organisait début septembre 2020 son troisième débat dans le cadre champêtre du magnifique parc Millenaris à Budapest. Ce débat opposait deux journalistes appartenant clairement à deux camps opposés.
Du côté libéral libertaire Laszlo Szily du site 444.hu, du côté conservateur Gergely Huth de la télévision en ligne Pesti Sracok.
Plus de 500 personnes ont assisté au débat, un public très jeune et attentif. Le sujet central portait sur « éthique et valeurs du journalisme ». Si le débat fut parfois tranché, il est resté dans les limites de la courtoisie européenne. Un exemple à suivre en France ?
Regarder ici la vidéo (42 secondes) de présentation du débat sur les réseaux sociaux, la jeunesse des participants est frappante.
Post Scriptum TUA et l’Ojim ont gagné conjointement un procès à Budapest contre le site atlatszo.hu (en partie financé par George Soros) qui les avait diffamés.
Voir aussi notre analyse sur les rapports de force politique dans les médias en Hongrie.