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Politique fiction, les médias éliminent Biden et offrent la présidence à Kamala Harris

15 novembre 2020

Temps de lecture : 13 minutes
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Politique fiction, les médias éliminent Biden et offrent la présidence à Kamala Harris

Temps de lecture : 13 minutes

Exceptionnellement, nous entrouvrons aujourd’hui une page de politique-fiction. Peut-être à tort, nous partons du principe que Trump, malgré ses arguments légaux, sera éliminé du jeu par les forces du système. Et nous postulons, précisément parce que le Trumpisme a survécu au récent psychodrame américain, qu’une autre histoire se scénarise : une épuration, qui ne pourra se réaliser qu’une fois Biden lui-même éliminé. Car la super-classe mondiale doit trancher la tête du serpent populiste une bonne fois pour toutes. C’est le préalable à toute « réinitialisation » (reset) de la planète, et ce au moment où les populations mondiales ont été dressées à l’obéissance sanitaire sans condition. Trump et Biden ont donc une bien moindre importance.

Le marais (swamp) est de retour

Les médias y com­pris Fox News ont bien vite couron­né Biden. Et toute la planète de s’émerveiller devant les appels de ce dernier à la col­lab­o­ra­tion bipar­ti­sane. Quant aux IYI (« intel­lec­tu­al yet idiots »), ils se soula­gent à l’idée de voir les répub­li­cains avoir des chances de con­serv­er le Sénat, ce qui don­nera pré­texte à Biden-le-mod­éré de « blo­quer les marx­istes ». Autrement dit, le swamp (le marig­ot de Wash­ing­ton D.C.) et ses com­bi­naisons sont de retour. Inutile donc de se bat­tre pour Trump. Revenons à nos mou­tons centristes.

Ce n’est pour­tant pas la pre­mière fois qu’une élec­tion est con­testée. Il y a vingt ans le démoc­rate Al Gore avait été ain­si « proclamé » Prési­dent par bien des obser­va­teurs, pen­dant 37 jours, jusqu’à ce qu’il soit bat­tu par la pugnac­ité de l’équipe juridique de la machine Bush pour invers­er seule­ment 3 comtés d’un seul État, la Floride. Or, au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas si la con­tre-attaque juridique lancée par Don­ald Trump et sa toute petite équipe réus­sira à redress­er la sit­u­a­tion dans au moins cinq États : à Atlanta, Mil­wau­kee, Detroit, Phoenix, et Philadelphie.

Vote anticipé démocrate

Peu de gens savent que les règles du jeu ont été mod­i­fiées en pleine élec­tion prési­den­tielle par plus de 300 procès inten­tés par les démoc­rates et leurs amis con­tre les États afin d’une part d’anticiper le vote le plus pos­si­ble (lorsque Trump touchait le fond à cause de sa com­mu­ni­ca­tion cat­a­strophique sur le SARS-Cov­‑2) et d’autre part de retarder bien après l’élection le décompte des bul­letins (ce qui peut être inter­prété comme l’intention d’en « cor­riger » le résul­tat). C’est ain­si que le vote anticipé et celui par cor­re­spon­dance avaient com­mencé bien avant le pre­mier débat du 29 sep­tem­bre, et que les résul­tats sont tou­jours en décompte au moment où nous écrivons.

« Récolte de bulletins »

L’objectif de ces procès, dont on par­lait peu, était apparem­ment de faire sauter tous les ver­rous antifraude mis en place par les assem­blées lég­isla­tives des 50 États de l’Union. Ain­si il était demandé d’abolir les inter­dic­tions faites aux par­tis de « récolter » à domi­cile (directe­ment ou par délé­ga­tion) les bul­letins des électeurs (« bal­lot har­vest­ing »), et d’annuler l’obligation de pro­duire la sig­na­ture et les coor­don­nées d’un témoin du vote par cor­re­spon­dance, comme celle de véri­fi­er la con­for­mité de la sig­na­ture de l’électeur apposée au bul­letin avec celle qui fig­ure dans les reg­istres officiels.

Sans oubli­er d’obtenir le droit de compt­abilis­er après la clô­ture de l’élection les bul­letins non datés, ou celui de ne pas join­dre une copie de sa pièce d’identité à son bul­letin lorsque req­uis par cer­tains États. Nous recom­man­dons à nos lecteurs de vision­ner cette vidéo de Life, Lib­er­ty & Levin, ain­si que cette deux­ième, qui cou­vrent l’ensemble du sujet. Mal­gré cela, et en dépit des sondages de démoral­i­sa­tion des électeurs et dona­teurs de Trump, la « grande vague bleue » n’a pas eu lieu.

En fait, il serait tout à fait para­dox­al que les électeurs de Trump aient pu l’abandonner pour Biden tout en votant mas­sive­ment le même jour pour des répub­li­cains qu’ils n’aiment qu’à moitié, et ce dans les assem­blées lég­isla­tives des États de l’union (les répub­li­cains y déti­en­nent main­tenant la majorité d’entre elles), ou en gag­nant un siège sup­plé­men­taire de gou­verneur (désor­mais 27 gou­verneurs sur 50), ou encore en réduisant con­sid­érable­ment la majorité de Nan­cy Pelosi à la Cham­bre des représen­tants (ce qui la met en dif­fi­culté avec ses col­lègues), et enfin en offrant à l’establishment répub­li­cain une oppor­tu­nité de con­serv­er le Sénat : en effet, un sec­onde tour en jan­vi­er sera néces­saire pour deux répub­li­cains en Géorgie, ce qui va en faire l’élection locale la plus coû­teuse de la sai­son poli­tique, car de ces deux sièges dépen­dra la majorité au Sénat.

Guerre juridique et guerre médiatique

L’équipe Trump veut gag­n­er la bataille juridique, cepen­dant que la guerre médi­a­tique de la légitim­ité est pour l’instant déjà per­due. À moins d’une crise libératrice ?

Il est bien clair que les résul­tats des répub­li­cains sont liés à l’effort mas­sif déployé par Trump dans le dernier mois de la cam­pagne. Et que les démoc­rates, soutenus par les pro­thès­es des Big-Tech, n’ont pas pu répudi­er le Trump­isme en dépit de leurs fan­faron­nades. Les toutes pre­mières réac­tions de la presse étaient à cet égard d’une grande sobriété. Ain­si de l’analyse du Week­ly Dish, de celle de la CBC (chaîne cana­di­enne), ou encore du site indi­en The Print, qui fait un par­al­lèle entre Trump et Modi. Autrement dit, le Trump­iste est bien vivant.

Le film avait com­mencé sim­ple­ment : les médias et les répub­li­cains #Nev­erTrump ont fait la cam­pagne de Joe Biden pen­dant que celui-ci évi­tait autant que pos­si­ble toute expo­si­tion publique. Loyale­ment, en cet acte pre­mier, l’opération occul­tait les deux prin­ci­paux « fac­teurs de risque » asso­ciés au per­son­nage : son état de san­té cog­ni­tive et ses « affaires » famil­iales dou­teuses avec des puis­sances étrangères, dont la Chine, amie du marécage washingtonien.

Il a donc été nor­mal que le film se pour­suive en son acte deux par l’occultation de toute infor­ma­tion sus­cep­ti­ble de valid­er ou tout sim­ple­ment de débat­tre de toute anom­alie élec­torale ou témoignages qui pour­raient accorder quelque crédit aux con­tre-attaques juridiques menées par Trump et son dernier car­ré. Sachant que le FBI est resté inscrit aux abon­nés absents, man­quant de la plus élé­men­taire curiosité à l’égard de nom­breux indices ou allé­ga­tions de fraudes élec­torales qui ont pro­gres­sive­ment émergé. Et que le min­istère de la Jus­tice est entravé.

Il va de soi que si Joe Biden avait pour nom Vladimir Pou­tine, les médias et la classe dirigeante se seraient vio­lem­ment insurgés con­tre le hold-up du siè­cle organ­isé par le nou­veau prési­dent-dic­ta­teur avec la com­plic­ité de ses oli­gar­ques financiers et médi­a­tiques, ses ban­ques, ses alliés inter­na­tionaux dont la Chine, et ses cupi­des valets accou­tumés du râte­lier. Les par­tis d’oppositions en appelleraient à l’ONU, aux organ­i­sa­tions inter­na­tionales, à l’armée, et les organ­i­sa­tions car­i­ta­tives se mobilis­eraient sur le slo­gan Ce n’est pas mon Prési­dent! Plusieurs mil­liers de procès médi­atisés seraient déjà en cours, ce n’est pas prévu au scénario.

Acte trois : Biden en équilibriste

Et le film de se pour­suiv­re, acte trois, en une con­fig­u­ra­tion opti­male pour le ven­tre mou de la poli­tique, car­ac­térisé par le règne d’un bon papa Prési­dent, Joe Biden qui est au fond ravi de dis­pos­er non seule­ment d’une Cham­bre majori­taire mais divisée entre les démoc­rates cen­tristes et les excités, ce qui affaib­lit « la momie Pelosi » (qui ne fera plus la pluie et le beau temps démoc­rate), mais égale­ment d’un Sénat qui sera – tou­jours au moment où nous écrivons — prob­a­ble­ment tenu par les répub­li­cains, ceux du paléolithique. Autrement dit il serait alors impos­si­ble pour les démoc­rates de lancer la créa­tion de deux États sup­plé­men­taires (la cap­i­tale Wash­ing­ton, et Puer­to Rico), donc de pro­duire qua­tre séna­teurs de plus, ou de mod­i­fi­er la com­po­si­tion de la Cour Suprême en y ajoutant des sièges pourvus par des activistes, ce qu’avait ten­té jadis et sans suc­cès Franklin Dela­noe Roosevelt.

Acte quatre : retour au néo-conservatisme

De sorte que, en son acte qua­tre, le film offrirait à Biden toutes les excus­es pos­si­bles pour refuser aux excités le lance­ment du « Green New Deal » aux par­fums roo­sevel­tiens pré­cisé­ment, de même que celui de toute poli­tique fis­cale de type « social­iste ». Le tout au grand ravisse­ment des « répub­li­cains », Fox News en tête, qui soudain rede­vient « néo­con­ser­va­trice ». Adieu pop­ulisme… Trump aura été usé jusqu’à la corde. Par Fox News, par l’establishment répub­li­cain, voire par les chré­tiens con­ser­va­teurs sat­is­faits de ses nom­i­na­tions judi­ci­aires. Et aux ambitieux de déjà se dire qu’il faut pré­par­er la prési­den­tielle de 2024. C’est aller un peu vite dans la naïveté.

Étouffer le trumpisme

Pre­mière­ment, il va y avoir les élec­tions lég­isla­tives inter­mé­di­aires en 2022. Il fau­dra donc étouf­fer toute vel­léité de résur­gence du Trump­isme. À com­mencer par Trump lui-même qui sera médi­a­tique­ment ostracisé, et mis à mort juridique­ment, fis­cale­ment, et pénale­ment, car il fait encore l’objet de nom­breuses pour­suites. Ce qu’il a con­nu depuis qua­tre ans ne sera rien par rap­port à ce qu’il va connaitre.

Il est prévu aus­si d’établir la liste des sus­pects, et d’asphyxier poli­tique­ment ou pro­fes­sion­nelle­ment tous ses plus fidèles appuis et poten­tiels suc­cesseurs, à com­mencer par l’héritier de la mar­que, Don­ald Trump Junior, qui s’est déjà con­sti­tué un entourage de qual­ité. Car cet homme jeune a du charisme, l’empathie en plus, con­traire­ment à papa. Tel est l’objet du Trump account­abil­i­ty project. Il est égale­ment ques­tion d’initier comme en Afrique du Sud une Truth and Rec­on­cil­i­a­tion Com­mis­sion en charge des moulins à prière comme de la repen­tance col­lec­tive. Ce qui ne manque pas de sel, si l’on con­sid­ère l’excellente per­for­mance de Trump avec les minorités raciales.

Car Trump, qui en 2016 avait fait du par­ti répub­li­cain le par­ti des cols bleus et des oubliés de la mon­di­al­i­sa­tion, majori­taire­ment blancs, a réus­si cette fois-ci à le trans­former en par­ti «tra­vail­liste mul­tira­cial », et en celui de la lutte con­tre cette nou­velle classe mon­di­ale qui ani­me d’un seul bloc l’Amérique cor­po­ra­tive, les trot­skistes de 1re, 2e, et 3e classe, l’industrie tech­nétron­ique, les bureau­craties de l’État per­ma­nent et les lob­bies incrustés à Wash­ing­ton depuis deux généra­tions, tous fixés sur un impératif néo­colo­nial: faire du XXIe siè­cle une ère de prof­itabil­ité africano-asiatique.

Les titans de l’übercapitalisme s’étaient jusqu’à Trump pro­tégé der­rière les fauss­es oppo­si­tions de l’intersectionnalité qui ne leur coû­taient rien : oppo­si­tion gauche-droite, divi­sions cul­turelles, sex­uelles ou raciales, autant de masques pour accroître un con­trôle féroce sur les pop­u­la­tions du monde, et pour con­duire les class­es moyennes des pays dits occi­den­taux à accepter leur pro­lé­tari­sa­tion ou leur cas­tra­tion en échange de pain et de jeux. Or Trump, sans doute incon­sciem­ment, a directe­ment attaqué ladite oli­garchie des titans par ses poli­tiques économiques.

Il faut donc procéder le plus rapi­de­ment pos­si­ble à l’éradication de ce Trump­isme archéo­fu­tur­iste, représen­té par les ora­cles du soir de Fox News : Tuck­er Carl­son (voir ici son analyse sur l’élection), Sean Han­ni­ty (voir ici ses com­men­taires sur les médias), Lau­ra Ingra­ham (voir ici sa vision du futur immé­di­at) ou encore Steve Hilton (l’inventeur du terme « pos­i­tive pop­ulism »). Nous pou­vons pari­er que leurs jours sont comp­tés sur la chaîne, car en com­pag­nie de la jeune garde des élus répub­li­cains idéologique­ment acquis, et de Don­ald Trump Junior, ils représen­tent le nucle­us intel­lectuel de la Recon­quista. Et les trump­istes de pré­par­er « leurs » lég­isla­tives de 2022, Don­ald Junior sem­blant se con­cen­tr­er sur une pos­si­ble OPA sur le par­ti républicain.

Rinçage et dressage

Ceci dans un con­texte où le rinçage va suc­céder au dres­sage. En effet, sur un fond de géopoli­tique san­i­taire qui a recod­i­fié les com­porte­ments des citoyens vis à vis des pou­voirs publics autant que vis-à-vis de leurs con­génères, les géants de Davos doivent lancer en jan­vi­er 2021 (égale­ment mois du lance­ment offi­ciel de la prési­dence Biden) leur grande réini­tial­i­sa­tion (Great Reset) qui se pour­suiv­ra tout au long de l’année. S’agira-t-il alors de déclencher une mise en fail­lite con­trôlée des économies « atlan­tiques » au bout du rouleau ? Nous sommes enclins à le croire, car toute liq­ui­da­tion ou fail­lite entraine fatale­ment « le rinçage des anciens action­naires », pour repren­dre l’expression des gens de cap­i­tal-risque. Une nou­velle économie appa­raitrait ain­si, con­duisant en somme à l’engloutissement de l’Atlantide européo-améri­caine née en 1945.

Le Trump­isme et ses représen­tants élim­inés, les titans de cette super-classe mon­di­ale en état d’ébriété auraient alors toute lat­i­tude pour rassem­bler les act­ifs tombés en déshérence à la suite de la crise du SARS-Cov­‑2, et réaf­fecter leur cap­i­tal autant que leur cash dans les nou­velles zones de prof­itabil­ité max­i­male du monde : Asie, Afrique, Chine. Le tout naturelle­ment sous cou­vert de phil­an­thropie tech­nétron­ique à l’égard des pays « émer­gents », charge à ce qui restera des class­es moyennes, des épargnants et des retraités européens ou améri­cains de régler le pas­sif de leurs États-crou­pi­ons en ce nou­v­el Âge d’Or saturnien.

Biden en hors d’œuvre pour Kamala

Mobil­isée sur de si grandios­es ambi­tions, et devant procéder à divers­es épu­ra­tions ou « rinçages », l’équipe prési­den­tielle se devra d’être impi­toy­able. Biden ne sem­ble pas avoir la poin­ture. Nous esti­mons en con­séquence qu’il servi­ra de repas à sa Vice-prési­dente, qui n’est elle-même qu’un avatar de Barack Oba­ma, le venin en plus. Ce serait ain­si Madame Kamala Har­ris qui deviendrait la direc­trice de la fil­iale améri­caine de la coali­tion übercapitaliste.

Tel serait le scé­nario naturelle­ment fic­tif de la récente reprise du pou­voir par l’establishment. Plau­si­ble ? Au lecteur et aux évène­ments de décider. Mais il reste une incon­nue de taille : Trump, dont la pop­u­lar­ité aug­mente depuis l’élection, pour­rait très bien faire per­dre le Sénat aux répub­li­cains. Nar­cisse en serait bien capa­ble. Nous l’avons dit, deux can­di­dats au Sénat se représen­tent en jan­vi­er. Les électeurs de Trump, furieux des fraudes pré­sumées et de l’absence de sou­tien de l’establishment répub­li­cain, pour­raient très bien se met­tre en grève. En ce cas le Sénat deviendrait démoc­rate, le chaos des pro­jets dit « gauchistes » sur­gis­sant dans la foulée. Auquel cas le peu­ple améri­cain décou­vri­rait qu’il avait voté pour un ecto­plasme impuis­sant : Biden.
Trump en Berlusconi ?

Et Trump, imprévis­i­ble prince du Chaos et afi­ciona­do de la poli­tique du pire, mais aus­si expert en divi­sion de l’adversaire, pour­rait fort bien rede­venir Berlus­coni via cer­tains médias, enrayant ain­si le proces­sus de son épu­ra­tion pour ensuite appa­raître comme l’homme prov­i­den­tiel aux lég­isla­tives de 2022 (Il pour­rait qui sait s’y présen­ter pour dis­pos­er d’une immu­nité par­lemen­taire), tirant alors la machine en faveur de son fils, de sa famille, et de son clan pour 2024. Peut-être.

Mais n’oublions pas en con­clu­sion que les audi­teurs de Fox News migrent pro­gres­sive­ment sur News­max, une chaîne inter­net en forte crois­sance qui a refusé de con­céder l’élection à Biden. Cet organe, que ce soit sur le plan du « busi­ness » ou celui de l’idéologie, représente un dan­ger pour les Mur­doch. Same­di 6 novem­bre 2020, trois jours après l’élection, son appli­ca­tion gra­tu­ite sur Apple Store est ain­si passée de la 1006e place à la 8e. News­max, la nou­velle terre promise du Trumpisme ?

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