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Neo : Bernard de La Villardière lance son alternative enracinée à Konbini et Brut

10 décembre 2020

Temps de lecture : 3 minutes
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Neo : Bernard de La Villardière lance son alternative enracinée à Konbini et Brut

Temps de lecture : 3 minutes

Le média digital Neo vient d’être lancé le lundi 30 novembre 2020. Son objectif ? Concurrencer Brut, Konbini, Loopsider et autres médias actifs sur les réseaux sociaux. Mais si le format sera similaire, il n’en est pas de même pour le fond.

Contre la repentance, pour promouvoir la France qui se lève tôt

Bernard de La Vil­lardière qui en est le prin­ci­pal insti­ga­teur affiche claire­ment ses objec­tifs, celle d’un “média de prox­im­ité” qui par­lera d’actualité mais aus­si de “la France de Jean-Pierre Per­naut, celle de “Des racines et des ailes””.

L’idée est de met­tre l’accent sur les “très petites entre­pris­es, les agricul­teurs et pas sur la France des 35 heures”. “C’est un média qui va mon­tr­er la France qui bouge, la France qui s’engage, sur des valeurs qui nous rassem­blent et qui mon­trent qu’on est fiers d’être Français.”

Pour ce qui est des idéolo­gies à la mode chez les con­cur­rents Brut ou Kon­bi­ni, Neo se veut un “média posi­tif, loin des idéolo­gies qui décon­stru­isent et ten­tent de cul­pa­bilis­er la France et les Français”. L’idée est tout autre, le média veut “faire retrou­ver du com­mun et un peu de fierté” aux Français.

Les thèmes des pre­mières pub­li­ca­tions ne con­trediront pas ces déc­la­ra­tions. Par­mi les pre­miers sujets abor­dés, on retrou­ve : “Charles, le sol­dat du Made in France”, “L’histoire der­rière l’hymne légendaire du Rac­ing club de Lens” ou un reportage sur la fab­ri­ca­tion de fro­mages par des religieuses.

FOG du i au comité éditorial et Stéphane Simon de la revue Front Populaire dans les co-créateurs

Aux côtés de Bernard de La Vil­lardière, on retrou­ve de nom­breux noms con­nus. Par­mi les co-créa­teurs de Neo, le jour­nal­iste Stéphane Simon, qui a déjà cofondé la revue sou­verain­iste Front Pop­u­laire avec Michel Onfray. On retrou­ve aus­si le ban­quier d’investissement, Sami Bia­soni, con­tribu­teur entre autres à Causeur et à Front Pop­u­laire.

Le comité édi­to­r­i­al est pour le moment com­posé de trois mem­bres et devrait bien­tôt en accueil­lir de nou­veaux. On y retrou­ve Franz-Olivi­er Gies­bert, ex-directeur édi­to­r­i­al de La Provence (pos­sédé par Bernard Tapie), Hubert Couduri­er, directeur de l’in­for­ma­tion du Télé­gramme, et Chris­tine Goguet, direc­trice du mécé­nat et des parte­nar­i­ats du Cen­tre des mon­u­ments nationaux. À la tête de la rédac­tion, c’est Arnaud Delomel, ancien rédac­teur en chef de la société de pro­duc­tion Ligne de Front (dirigée par Bernard de La Villardière).

Côté financier, la régie pub­lic­i­taire est assurée par M6, qui s’occupera aus­si de faire des parte­nar­i­ats avec des mar­ques “qui souhait­ent faire con­naître leur engage­ment au cœur des ter­ri­toires de France, au ser­vice de leurs habi­tants”. En juil­let dernier, le média a fait une pre­mière lev­ée de fonds de 1,55 mil­lion d’euros auprès d’investisseurs privés, dont ses co-créateurs.

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