Rediffusion estivale. Première diffusion le 8 mars 2021
Le Parlement européen est l’un des principaux chantres du politiquement correct, que ce soit au travers de podcasts ou par le biais d’actions répressives, aujourd’hui, c’est par le biais d’un énième document interne que l’institution agit. Elle vient de publier son “Glossaire du langage « sensible » pour la communication interne et externe”, à destination de son personnel.
Un glossaire pour “aider le personnel du Parlement européen à communiquer de la manière appropriée”
Ce glossaire se veut une référence pour “communiquer de manière appropriée”. Par “appropriée”, on entend tout un tas de termes qu’il faut éviter pour ne pas heurter l’autre et qu’il faut remplacer par d’autres termes qui eux, éviteront à l’autre de se sentir offusqué. Inclusivité oblige. Bienvenue dans l’ère de la novlangue institutionnalisée et la tyrannie des minorités.
Ce glossaire vise d’ailleurs trois domaines particuliers, “le handicap, les questions LGBTI+ ainsi que l’ethnicité et la religion” avec chacun, leur “terminologie” propre.
Il précise que dans l’idéal, “nous conseillons à tous les membres du personnel de demander à la personne concernée les termes qu’elle privilégie” et de se référer à ce document “lorsque cela n’est pas possible”.
“Handicap” et “LGBTI+” et “Ethnicité et religion”
Divisé en trois sous-glossaires indépendants, le premier nous apprend qu’il “ne faut jamais suggérer que les personnes handicapées ont moins de valeur que les personnes non handicapées” mais aussi que “les personnes handicapées n’apprécient pas d’être des objets de pitié”. Puis commence l’inventaire à la Prévert de ce qu’il faut “éviter” ou “privilégier”.
Le second glossaire évoque les “LGBTI+”. Enfin, on arrive péniblement à la partie sur “l’ethnicité”, “fruit d’un historique social de racialisation”.
Grâce au Parlement européen, même la langue de bois a le droit à son référentiel, le tout, financé par vos impôts. Ce sont les totalitarismes du XXe siècle qui vont être jaloux.