Le journaliste de France 3, à l’origine de l’affaire du mur des cons, est passé pendant plus de quatre heures devant le conseil de discipline de l’entreprise, le 3 juin dernier.
On devrait en savoir plus sur la sanction retenue, mais d’ores et déjà, le journaliste a précisé, dans un communiqué, que la direction de la chaîne demandait « sept jours de mise à pied » avec privation de salaire.
Dans un nouvel entretien à Atlantico, le pure player qui avait diffusé, le premier, la vidéo-scandale, Clément Weill-Raynal estime que « la direction de France Télévisions cède aux pressions des deux syndicats CGT/SNJ » qui veulent sa peau depuis longtemps. « Leur vision de l’information est écrite noir sur blanc », continue le journaliste. « Il y a, selon eux, de bonnes et de mauvaises informations. Et dans le cas qui nous occupe, la mauvaise information est la mise en cause d’un syndicat d’opposition politique très marqué à gauche ».
Sans aucun regret pour son action, le journaliste entend défendre son honneur et s’opposer à « toute sanction par tous les moyens légaux ».
L’affaire du mur des cons est donc loin d’être terminée…
Source : Le Monde / Atlantico — crédit photo : capture d’écran vidéo Le Figaro via Youtube (DR)