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France Télévisions fait woke et Slash

3 août 2021

Temps de lecture : 4 minutes
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France Télévisions fait woke et Slash

Temps de lecture : 4 minutes

Red­if­fu­sion esti­vale. Pre­mière dif­fu­sion le 29 mai 2021

La récente plateforme numérique de France Télévisions, France TV Slash, est à la télévision ce que la culture woke, la cancel culture et l’idéologie libérale libertaire sont à la gauche : un gloubi boulga idéologique. Anatomie d’un programme propagandiste.

Camélia Jor­dana, Bilal Has­sani, Médine ? Vous voulez les retrou­ver ? Facile, ils sont tous sur France TV Slash, plate­forme financée par les con­tribuables. Une plate­forme qui cen­tre ses con­tenus sur des types « cul­turels » pré­cis : islamo-gauchisme assumé, LGBTQIA ++, détes­ta­tion des policiers, haine de la France….

La plate­forme pro­pose des séries et des fic­tions, des rubriques doc­u­men­taires, ciné­ma, info et société, cul­ture, sports, jeux et diver­tisse­ments, art de vivre, enfants. Le fond de l’écran est forte­ment de gauche libérale lib­er­taire et plus si affinités.

Les sélec­tions mis­es en avant sur la plate­forme sont classées ain­si : la série Skam France ; pépites à décou­vrir ; dra­maaaa ; sélec­tion cul­ture­box ; de l’anim et du lol ; tal­ents ; nos séries doc ; vos his­toires ; les slashers…

Les séries ou séquences récurrentes ? Quelques exemples :

« SexySoucis ». Presque 140 épisodes au comp­teur. Au pro­gramme : « Géné.e car mon parte­naire ne jouit pas », « je suis attiré.e par les pieds », « pleurs après l’orgasme », « mas­tur­ba­tion et honte », « au sec­ours, mon plan cul veut plus », « femme trans, com­ment déblo­quer ma vie sen­ti­men­tale », « que veut dire cis­genre ? », « que veut dire trans­genre ? », « qu’est-ce que la pan­sex­u­al­ité ? », « Pourquoi est-ce qu’une capote craque ? »…. L’émission est présen­tée par une femme, ou un homme, ou les deux. Elle s’appelle Diane.

« DataGueule ». Au pro­gramme : « Parental­ités non hétéro : des gen­res qui dérangent », « vio­lences poli­cières : en sauvage­ment politique »…

« Éti­quette ». Au pro­gramme : 19 épisodes met­tant en scène des « citoyens stig­ma­tisés » et « dis­crim­inés » du fait de leurs signes dis­tinc­tifs eth­niques, religieux, soci­aux… Surtout les « fémin­istes », les « queer », les « drag », les musul­mans et les anci­ennes racailles ayant fait de la prison. Les témoins sont appelés à racon­ter leurs « galères ».

La France accusée

Un accusé au cen­tre : la France, l’État. Ils sont « vic­times » de l’État français, son « racisme sys­témique », ses dis­crim­i­na­tions organ­isées. Qui sont les vic­times de notre temps ? Les « musulman.e.s ». C’est écrit ain­si sur la page web de l’émission. On peut écouter Maryem, pro­fesseur de physique-chimie, Hijab sur la tête, expli­quer qu’en France « les musul­mans ne peu­vent pas pra­ti­quer libre­ment leur reli­gion » ou bien Farah qui ne com­prend pas pourquoi les cloches des églis­es reten­tis­sent tan­dis que l’on entend pas l’appel à la prière des mosquées. C’est vrai, cela, pourquoi ? La France n’est-elle pas un pays aux racines musul­manes ? Un peu comme l’Arabie Saou­dite est un pays aux racines chré­ti­ennes ? L’émission « éti­quette » est un sum­mum d’accusations en tous gen­res, portées con­tre une France qui serait islam­o­phobe, stig­ma­ti­sante, “amal­ga­mante” et dont la police serait une officine de vio­lence dis­crim­i­na­toire etc…

Découvrez le Queendom 

Cer­tains doc­u­men­taires sont car­ré­ment mil­i­tants. Il en va ain­si de « Queen­dom », doc­u­men­taire sur trois « stars » de la « scène drag queen » de Paris. Un univers qui con­cerne tous les Français. Ce sont Fil­ip, Cook­ie Kun­ty et Shi­go LaDurée. Le but est de « décou­vrir leur cul­ture, leurs his­toires et leurs aspi­ra­tions dans un monde touché par la crise san­i­taire ». Tout le pro­gramme mil­i­tant de l’ultra minorité des minorités LGBTQ+ de la minorité homo­sex­uelle de la pop­u­la­tion française défile et tout « cliché pro-bina­rité » est dénon­cé. Être favor­able à un respect de la bina­rité biologique homme/femme c’est déjà porter un uni­forme noir avec bras­sard. L’ennemi ? Le « cis­genre », mas­culin évidem­ment. L’homme blanc, non musul­man, hétéro­sex­uel et plus trop jeune. A ce pro­pos, France TV Slash pré­tend dénon­cer « les priv­ilégiés », les mâles blancs hétéro­sex­uels donc.

Sur France TV Slash, le téléspec­ta­teur sera donc heureux de retrou­ver la « diver­sité », la bisex­u­al­ité, l’islam, la tran­sex­u­al­ité et autres, le rap, la cul­ture ban­lieue, la « cul­ture woke », d’apprendre à met­tre une capote à l’endroit, de s’extasier devant la pro­fondeur des pro­pos des drag queen parisi­ennes (ou parisiens ?), d’apprendre l’écriture inclu­sive et de se con­va­in­cre qu’être Européen et/ou hétéro­sex­uel non musul­man c’est incar­n­er le mal à com­bat­tre. La pro­pa­gande bat son plein, c’est avec l’argent des con­tribuables et c’est réal­isé par France Télévi­sions.

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