Rediffusion estivale. Première diffusion le 29 mai 2021
La récente plateforme numérique de France Télévisions, France TV Slash, est à la télévision ce que la culture woke, la cancel culture et l’idéologie libérale libertaire sont à la gauche : un gloubi boulga idéologique. Anatomie d’un programme propagandiste.
Camélia Jordana, Bilal Hassani, Médine ? Vous voulez les retrouver ? Facile, ils sont tous sur France TV Slash, plateforme financée par les contribuables. Une plateforme qui centre ses contenus sur des types « culturels » précis : islamo-gauchisme assumé, LGBTQIA ++, détestation des policiers, haine de la France….
La plateforme propose des séries et des fictions, des rubriques documentaires, cinéma, info et société, culture, sports, jeux et divertissements, art de vivre, enfants. Le fond de l’écran est fortement de gauche libérale libertaire et plus si affinités.
Les sélections mises en avant sur la plateforme sont classées ainsi : la série Skam France ; pépites à découvrir ; dramaaaa ; sélection culturebox ; de l’anim et du lol ; talents ; nos séries doc ; vos histoires ; les slashers…
Les séries ou séquences récurrentes ? Quelques exemples :
« SexySoucis ». Presque 140 épisodes au compteur. Au programme : « Géné.e car mon partenaire ne jouit pas », « je suis attiré.e par les pieds », « pleurs après l’orgasme », « masturbation et honte », « au secours, mon plan cul veut plus », « femme trans, comment débloquer ma vie sentimentale », « que veut dire cisgenre ? », « que veut dire transgenre ? », « qu’est-ce que la pansexualité ? », « Pourquoi est-ce qu’une capote craque ? »…. L’émission est présentée par une femme, ou un homme, ou les deux. Elle s’appelle Diane.
« DataGueule ». Au programme : « Parentalités non hétéro : des genres qui dérangent », « violences policières : en sauvagement politique »…
« Étiquette ». Au programme : 19 épisodes mettant en scène des « citoyens stigmatisés » et « discriminés » du fait de leurs signes distinctifs ethniques, religieux, sociaux… Surtout les « féministes », les « queer », les « drag », les musulmans et les anciennes racailles ayant fait de la prison. Les témoins sont appelés à raconter leurs « galères ».
La France accusée
Un accusé au centre : la France, l’État. Ils sont « victimes » de l’État français, son « racisme systémique », ses discriminations organisées. Qui sont les victimes de notre temps ? Les « musulman.e.s ». C’est écrit ainsi sur la page web de l’émission. On peut écouter Maryem, professeur de physique-chimie, Hijab sur la tête, expliquer qu’en France « les musulmans ne peuvent pas pratiquer librement leur religion » ou bien Farah qui ne comprend pas pourquoi les cloches des églises retentissent tandis que l’on entend pas l’appel à la prière des mosquées. C’est vrai, cela, pourquoi ? La France n’est-elle pas un pays aux racines musulmanes ? Un peu comme l’Arabie Saoudite est un pays aux racines chrétiennes ? L’émission « étiquette » est un summum d’accusations en tous genres, portées contre une France qui serait islamophobe, stigmatisante, “amalgamante” et dont la police serait une officine de violence discriminatoire etc…
Découvrez le Queendom
Certains documentaires sont carrément militants. Il en va ainsi de « Queendom », documentaire sur trois « stars » de la « scène drag queen » de Paris. Un univers qui concerne tous les Français. Ce sont Filip, Cookie Kunty et Shigo LaDurée. Le but est de « découvrir leur culture, leurs histoires et leurs aspirations dans un monde touché par la crise sanitaire ». Tout le programme militant de l’ultra minorité des minorités LGBTQ+ de la minorité homosexuelle de la population française défile et tout « cliché pro-binarité » est dénoncé. Être favorable à un respect de la binarité biologique homme/femme c’est déjà porter un uniforme noir avec brassard. L’ennemi ? Le « cisgenre », masculin évidemment. L’homme blanc, non musulman, hétérosexuel et plus trop jeune. A ce propos, France TV Slash prétend dénoncer « les privilégiés », les mâles blancs hétérosexuels donc.
Sur France TV Slash, le téléspectateur sera donc heureux de retrouver la « diversité », la bisexualité, l’islam, la transexualité et autres, le rap, la culture banlieue, la « culture woke », d’apprendre à mettre une capote à l’endroit, de s’extasier devant la profondeur des propos des drag queen parisiennes (ou parisiens ?), d’apprendre l’écriture inclusive et de se convaincre qu’être Européen et/ou hétérosexuel non musulman c’est incarner le mal à combattre. La propagande bat son plein, c’est avec l’argent des contribuables et c’est réalisé par France Télévisions.