C’est dans dix jours que le jugement sera prononcé dans un procès dont les racines remontent à 2018. Exposé des faits et suivi.
Un article de 2018 consacré au groupe Lagardère
L’article incriminé « Vers la fin du pôle news de Lagardère » est paru le 4 mai 2018, consacré aux péripéties du groupe Lagardère, et de façon extrêmement adjacente à Monsieur Ramzi Khiroun, porte-parole du groupe. Sur trois lignes nous signalions que Arnaud Lagardère s’était séparé de la garde rapprochée de son père, pour une autre, dont (avec une erreur sur l’orthographe de son nom), monsieur Khiroun. Dans notre article nous notions que la nouvelle garde rapprochée d’Arnaud Lagardère était « plus proche de certaines méthodes du milieu que d’HEC comme Ramzi Khiroun (orthographe rectifié), exécuteur des basses œuvres de DSK ».
Monsieur Ramzi Khiroun, originaire de Sarcelles, a été tout d’abord le chauffeur de Dominique Strauss-Kahn, puis son garde du corps, puis son assistant au sens le plus large du terme. Après la chute de DSK, il a entrepris – via l’appui des dirigeants d’Havas – une brillante carrière au sein du groupe Lagardère dont il est devenu un des dirigeants. Le magazine GQ le présentait comme « un des hommes les plus influents de France dans les médias. Il a été décoré de la légion d’honneur par François Hollande (sur demande de son ami Jean-Pierre Elkabbach) le 19 novembre 2015, en présence de Nicolas Sarkozy.
Le 9 octobre 2019, le juge d’instruction Émilie Vaudescal transmettait à Claude Chollet, directeur de la publication de l’Ojim, sa mise en examen pour injures publiques à la demande de Monsieur Khiroun.
Les audiences
La première audience consacrée au calendrier des plaidoiries a eu lieu le 7 octobre 2020 au nouveau Palais de justice de Paris, Claude Chollet présent avec son avocat, Monsieur Khiroun représenté par son conseil. La plaidoirie est alors fixée (sans rire) au 1er avril 2021. La seconde audience s’est donc tenue ce 1er avril, notre avocat plaidant la nullité pour faute de procédure et demandant l’annulation de la plainte et de la procédure. Le conseil de Monsieur Khiroun n’avait pas déposé de conclusions écrites et s’est contenté d’observations orales demandant au tribunal une décision audacieuse (sic).
Nous avons bon espoir – sans en être certains – d’être entendus par le juge. Nous risquons une amende maximum de 12.000 € et de possibles dommages et intérêts, sans compter nos frais d’avocat déjà engagés.
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