13 juin 2021, lancement de la chaîne de télévision conservatrice GB News en Grande-Bretagne, déjà un succès, déjà une tentative de boycott.
Des journalistes chevronnés et des moyens
Lancée par l’écossais Andrew Neil et une équipe éprouvée, la chaîne a attiré 262000 spectateurs pour sa soirée de lancement. Andrew Neil, 72 ans et bon pied bon œil, a passé 25 ans à la BBC libérale libertaire comme reporter politique. Le mouvement anti-blanc des « woke » — présent au quotidien à la BBC – l’a vivement irrité et incité à quitter la chaîne publique. Il continue de diriger le magazine brexiter The Spectator. On retrouve dans son équipe Dan Wooton ex rédacteur en chef du tabloïd conservateur The Sun et beaucoup de jeunes journalistes encadrés par des rédacteurs expérimentés comme l’ancien présentateur d’ITV Alastair Stewart 69 ans qui a quitté la chaîne, dégouté par les censures( affichées ou rampantes), ou comme Simon McCoyle ex vedette de la BBC qui la quitte pour les mêmes raisons. A terme l’équipe doit rassembler 120 journalistes.
La chaîne se veut à l’opposé de la BBC publique ou des privés ITV et Sky News, qui promeuvent la même culture libérale libertaire, mondialiste, LGBTQ+++, BLM, repentante et conformiste. GB News veut « modifier le visage de l’information », elle se présente comme « proche des britanniques » et opposé à « toutes les censures ». Comme le remarque finement Le Monde « l’équipe reste constituée majoritairement d’hommes blancs de plus de 50 ans », ceux qu’il faut éliminer du petit écran voire éliminer tout court.
Pour cela il faut des sous, 60 millions de livres (70M€) auraient été récoltés à cet effet auprès de partisans du Brexit, en particulier pour une somme non précisée auprès de Paul Marshall un investisseur britannique très actif lors de la campagne du « leave ».
Stop Funding Hate
En France nous connaissons Stop Hate Money de Tristan Mendès-France et les Sleeping Giants d’inspiration américaine qui veulent décourager toute publicité dans les médias conservateurs. En Angleterre, ils ont Stop Funding Hate (SFH), dont notre petit doigt nous dit qu’il doit avoir des liens (financiers et de personnes) avec les premiers nommés. SFH a lancé une campagne de boycott contre GB News, un média qui conforterait « la discrimination et la diabolisation ». Dans un premier temps, des sociétés comme Ikea ou Octopus Energy ont obéi avant de faire marche arrière. Défendue au nom de la liberté d’expression par le quotidien conservateur The Telegraph et le ministre britannique de la culture Olivier Dowden, GB News a obtenu la fin de leur boycott. Imaginons un instant que Le Figaro ou Roselyne Bachelot défendent Valeurs actuelles boycotté par les Sleeping Giants ou TVL censuré par YouTube ? Allez, arrêtez de rêver…