L’application de messagerie WhatsApp, devenue filiale de Facebook, a vu son image écornée en début d’année après son annonce de partager les informations de ses utilisateurs avec la maison mère de Mark Zuckerberg.
Janvier 2021, annonce de partage avec Facebook
C’était tentant, utiliser les données personnelles des utilisateurs de WhatsApp pour nourrir les profils Facebook et revendre ces données aux entreprises. C’est bien ce qu’avait annoncé WhatsApp début janvier pour faire bénéficier la régie publicitaire du groupe des milliards de données recueillies sur le premier. Résultat : une catastrophe.
Machine arrière toute !
Quelques mois plus tard et dizaines de millions d’utilisateurs perdus, la direction fait machine arrière et Will Cathcart, patron de la filiale de Facebook, monte au créneau dans les médias pour s’expliquer : c’était un ma-len-ten-du, on s’est mal compris ! Nous, Facebook, nous voulions simplement que cette « mise à jour » concerne les entreprises qui pourront sauvegarder ainsi le traitement des informations échangées avec leurs clients. La levée du chiffrement ne concerne donc pas les personnes privées, puisqu’on vous le dit !
Qui les croira ? N’oublions pas que Facebook comme Apple et Google ont déjà signé des accords avec les agences américaines de renseignement pour leur fournir sur demande la totalité des données en leur possession si des questions de « terrorisme » ou de « sécurité nationale » sont en jeu. Si vous n’êtes pas en confiance, migrez sur Telegram ou Signal, ce n’est pas une sécurité absolue mais vous serez nettement moins exposé que sur les réseaux californiens libéraux libertaires.