Le premier amendement de la Constitution américaine stipule, entre autres, qu’aucune loi ne peut s’opposer à la liberté de religion, d’expression ou de la presse. Au nom de ces libertés, Donald Trump, suspendu des différents réseaux sociaux (Twitter, Facebook, YouTube de Google), annonce poursuivre ceux-ci en justice.
“The American people’s birthright of freedom must prevail against Big Tech and other forces that seek to destroy it. Through this lawsuit, we are standing up for American democracy by standing up for free speech rights for all of every American.” pic.twitter.com/2lRd2kpbiC
— RSBN 🇺🇸 (@RSBNetwork) July 7, 2021
La plainte, très peu médiatisée en France*, a été déposée auprès du tribunal fédéral du district sud de la Floride. Motif ? Censure illégale et inconstitutionnelle.
« Aujourd’hui, aux côtés de l’America First Policy Institute, je dépose, en tant que principal représentant, une action collective majeure en justice contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey. (…) Le droit inaliénable du peuple américain à la liberté doit prévaloir contre les Big Tech et les autres forces qui cherchent à le détruire. Par ce procès, nous défendons la démocratie américaine en défendant le droit à la liberté d’expression pour tous les Américains », a‑t-il ainsi déclaré le 7 juillet.
Nous avons trouvé sur internet une vidéo produite sur la chaîne conservatrice TFI Global qui en explique les enjeux. Nous l’avons traduite en français (ci-dessous). TFI Global alias The Frustrated Indian, est une chaîne conservatrice indienne qui publie en anglais et en hindi.
Source originale : They banned him and thought it was over, but Trump isn’t the one to stay silent
*À l’heure où nous mettons en ligne, une recherche dans Google News avec les requêtes “Trump Twitter”, “Trump Big Tech”, “Trump GAFA”, donne les résultats suivants en presse française : FranceInfo, RT France, 20 Minutes (dépêche AFP), Causeur, Courrier International, Le Figaro, L’Opinion, Le Progrès pour la PQR, et Numérama. Autant dire pas grand monde.