Le 15 mai 2013 dernier, les autorités colombiennes ont révélé un complot visant trois journalistes colombiens, Gonzalo Guillen, Leon Valencia et Ariel Avila. Malgré une protection de leur domicile, ces trois reporters ont choisi de s’exiler temporairement.
Cette décision est le fruit d’un compromis entre leur activité de journalistes et leur besoin de sécurité, qui n’est pas pris en compte par l’État colombien, celui-ci n’ayant pas encore fait comparaître les « criminels » devant la justice.
Selon une des cibles du complot, Leon Valencia, le projet d’assassinat serait le fait d’un membre d’une « bande criminelle émergente » (Bacrim, nom que l’on donne aux paramilitaires démobilisés), lié au leader d’un gang de drogues vénézuélien, Marcos Figueroa, lui-même ayant des connections avec un gouverneur nord-colombien …
Reporters Sans Frontières souligne l’importance de protéger les journalistes en appliquant aussi des mesures répressives. L’ONG dénonce également la corruption politique que les journalistes ont pour devoir de révéler.
Source : ifex.org