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L’offensive médiatique contre la défense des frontières européennes s’intensifie. Première partie

25 décembre 2021

Temps de lecture : 5 minutes
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L’offensive médiatique contre la défense des frontières européennes s’intensifie. Première partie

Temps de lecture : 5 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 18/10/2021

Dans la crise migratoire qui est en cours, de puissants lobbies sont à l’œuvre pour influencer les gouvernements et faire accepter aux populations européennes l’immigration clandestine massive qui arrive en Europe. Les nombreuses initiatives d’officines subventionnées par l’Open Society de George Soros montrent que ces lobbies ont un plan d’action précis pour parvenir à leurs fins. Dans le véritable combat idéologique qui est mené, qui aboutit notamment à l’islamisation grandissante du continent européen, les médias de grand chemin sont de précieux alliés. Les trois exemples récents que nous présentons dans une série de 2 articles illustrent une nouvelle fois cette stratégie qui ne doit rien au hasard.

La submersion migratoire n’est pas un vain mot

Depuis le début des années 2010, plusieurs mil­lions d’extra-Européens, très majori­taire­ment musul­mans, ont émi­gré en Europe, par avion ou en emprun­tant la mer Méditer­ranée ou ladite route des Balkans.

Après une accalmie pen­dant la crise san­i­taire, l’immigration clan­des­tine repart très forte­ment à la hausse depuis le début de l’année 2021, comme le soulig­nait récem­ment le site Bre­it­bart Lon­don à par­tir de chiffres de l’agence Fron­tex.

Si le gou­verne­ment ital­ien a récem­ment bais­sé la garde depuis le départ de Mat­teo Salvi­ni du min­istère de l’intérieur, cer­tains pays d’Europe cen­trale et la Grèce pra­tiquent une défense résolue de leurs fron­tières, comme le détaille un récent arti­cle du think tank Polémia. Mais les refoule­ments des clan­des­tins que pra­tiquent les douaniers de ces pays con­trari­ent les pro­jets des par­ti­sans de l’ouverture des frontières.

Pour y met­tre un terme, les mil­i­tants no bor­der mul­ti­plient les ini­tia­tives. La par­tie de bras de fer qui se joue actuelle­ment mon­tre que les thu­riféraires de la « société ouverte » ont une stratégie qui ne doit rien au hasard. Cette stratégie, en plusieurs étapes, a jusqu’à main­tenant été gag­nante tant auprès de la Com­mis­sion européenne que de cer­tains gou­verne­ments de pays européens. Dans ce con­texte, les médias de grand chemin relaient très fréquem­ment et sans aucun recul des argu­men­taires livrés clefs en main par des officines proches de la galax­ie de George Soros.

Soros, le militant de la submersion migratoire et de l’islamisme

En mai 2018, le mag­a­zine Valeurs actuelles décrivait dans une enquête la « stratégie par l’argent, aus­si dis­crète que cynique et destruc­trice » du mil­liar­daire George Soros.

« C’est grâce à son Open Soci­ety Foun­da­tions (OSF) que George Soros finance sans lim­ites ONG, asso­ci­a­tions et cam­pagnes de mobil­i­sa­tion en faveur de l’accueil des migrants en Europe et plus par­ti­c­ulière­ment en France », notait Louis de Raguenel dans un arti­cle intro­duc­tif. Les trois exem­ples qui suiv­ent en sont une nou­velle illustration.

1. La défense des ONG dont les bateaux amènent des centaines de milliers de migrants en Europe

La pro­mo­tion de l’immigration clan­des­tine par des officines proches de George Soros n’est pas une nou­veauté. En 2017, alors que les accu­sa­tions de duplic­ité avec les passeurs se mul­ti­pli­aient à l’encontre des ONG dont les bateaux croisent en mer Méditer­ranée, un col­lec­tif appelait à « ne pas cri­ti­quer les sauveteurs » (not blam­ing the res­cuers). Il pub­li­ait sur son site inter­net un rap­port afin de démon­tr­er que les bateaux des ONG qui recueil­lent des migrants en mer Méditer­ranée ne sont aucune­ment com­plices des passeurs.

Voir aus­si : Cam­pagne d’opinion con­tre Fron­tex : les médias de grand chemin au rendez-vous

Par­mi les con­tribu­teurs de l’initiative, la très à gauche uni­ver­sité Gold­smith de Lon­dres et l’un de ses insti­tuts de recherche, Foren­sic archi­tec­ture. Les généreux dona­teurs de cet insti­tut ne sont pas tous incon­nus : l’Open soci­ety de George Soros y fig­ure en bonne place. Si les argu­ments dévelop­pés dans le rap­port pro­duit par le Foren­sic archi­tec­ture n’ont été repris stric­to sen­su par les médias de grand chemin, ils ont con­tribué à éloign­er le spec­tre des accu­sa­tions planant sur les ONG, en agis­sant comme un contre-feu.

Cela ne devait pas être suff­isant pour les par­ti­sans de la société ouverte : si l’immigration clan­des­tine qui tran­site par la mer Méditer­ranée ne sem­ble plus con­naitre aucun obsta­cle, il y en a par­fois un qui se présente pour les migrants arrivés en Europe : des douaniers décidés à faire respecter leurs fron­tières nationales de leur pays. Là aus­si, le tra­vail de sape continue.

2. La décrédibilisation de Frontex

En févri­er 2021, l’Observatoire du jour­nal­isme détail­lait les prin­ci­paux aspects d’une cam­pagne d’opinion menée con­tre l’agence de garde côtes et garde-fron­tières Fron­tex par des asso­ci­a­tions et ONG no bor­der, sou­vent proches de l’Open soci­ety du mil­liar­daire améri­cain George Soros.

Se bas­ant sur l’exploitation d’informations en accès libre et sur des témoignages d’O.N.G., le média Belling­cat accu­sait dans un arti­cle mis en ligne sur son site l’agence Fron­tex d’avoir pra­tiqué plusieurs refoule­ments de clan­des­tins entre le mois d’avril et d’août 2020. De nom­breux médias ont dès sa pub­li­ca­tion relayé sans aucun recul cette enquête, trans­for­mant celle-ci en une véri­ta­ble cam­pagne d’opinion con­tre les pra­tiques de Frontex.

Ain­si, pour ne don­ner qu’un exem­ple, la chaine Arte a con­sacré plusieurs reportages aux « pra­tiques illé­gales de refoule­ments aux fron­tières extérieures de l’Union européenne », du point de vue exclusif des no bor­der et des migrants.

Voir aus­si : 5 ques­tions autour de Strate­gi­ka, nou­veau site de géopolitique

Le résul­tat a été au-delà des espérances des insti­ga­teurs de cette action de lob­by­ing : dès le mois de jan­vi­er 2021, l’Office européen de lutte antifraude annonçait men­er une enquête pour « pra­tiques illé­gales » et notam­ment « refoule­ments illé­gaux » opérés par Frontex.

Sans tarder, la com­mis­saire européenne aux affaires intérieures demandait au Directeur de l’agence de recruter des obser­va­teurs des droits fon­da­men­taux sup­plé­men­taires pour prévenir les refoule­ments des clan­des­tins aux fron­tières extérieures de l’espace Schen­gen par des agents de Frontex.

Si les États européens peu­vent tou­jours deman­der à Fron­tex de les aider à garder leurs fron­tières extérieures à l’Union Européenne, c’est désor­mais sous la sur­veil­lance pointilleuse de juristes qui veil­lent à ce que les clan­des­tins souhai­tant dépos­er une demande d’asile aux fron­tières puis­sent pénétr­er dans led­it pays. Ce qui revient, en lais­sant pass­er tous les « deman­deurs d’asile », à abolir pure­ment et sim­ple­ment les frontières.

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