Première diffusion le 18/10/2021
Dans la crise migratoire qui est en cours, de puissants lobbies sont à l’œuvre pour influencer les gouvernements et faire accepter aux populations européennes l’immigration clandestine massive qui arrive en Europe. Les nombreuses initiatives d’officines subventionnées par l’Open Society de George Soros montrent que ces lobbies ont un plan d’action précis pour parvenir à leurs fins. Dans le véritable combat idéologique qui est mené, qui aboutit notamment à l’islamisation grandissante du continent européen, les médias de grand chemin sont de précieux alliés. Les trois exemples récents que nous présentons dans une série de 2 articles illustrent une nouvelle fois cette stratégie qui ne doit rien au hasard.
La submersion migratoire n’est pas un vain mot
Depuis le début des années 2010, plusieurs millions d’extra-Européens, très majoritairement musulmans, ont émigré en Europe, par avion ou en empruntant la mer Méditerranée ou ladite route des Balkans.
Après une accalmie pendant la crise sanitaire, l’immigration clandestine repart très fortement à la hausse depuis le début de l’année 2021, comme le soulignait récemment le site Breitbart London à partir de chiffres de l’agence Frontex.
Si le gouvernement italien a récemment baissé la garde depuis le départ de Matteo Salvini du ministère de l’intérieur, certains pays d’Europe centrale et la Grèce pratiquent une défense résolue de leurs frontières, comme le détaille un récent article du think tank Polémia. Mais les refoulements des clandestins que pratiquent les douaniers de ces pays contrarient les projets des partisans de l’ouverture des frontières.
Pour y mettre un terme, les militants no border multiplient les initiatives. La partie de bras de fer qui se joue actuellement montre que les thuriféraires de la « société ouverte » ont une stratégie qui ne doit rien au hasard. Cette stratégie, en plusieurs étapes, a jusqu’à maintenant été gagnante tant auprès de la Commission européenne que de certains gouvernements de pays européens. Dans ce contexte, les médias de grand chemin relaient très fréquemment et sans aucun recul des argumentaires livrés clefs en main par des officines proches de la galaxie de George Soros.
Soros, le militant de la submersion migratoire et de l’islamisme
En mai 2018, le magazine Valeurs actuelles décrivait dans une enquête la « stratégie par l’argent, aussi discrète que cynique et destructrice » du milliardaire George Soros.
« C’est grâce à son Open Society Foundations (OSF) que George Soros finance sans limites ONG, associations et campagnes de mobilisation en faveur de l’accueil des migrants en Europe et plus particulièrement en France », notait Louis de Raguenel dans un article introductif. Les trois exemples qui suivent en sont une nouvelle illustration.
1. La défense des ONG dont les bateaux amènent des centaines de milliers de migrants en Europe
La promotion de l’immigration clandestine par des officines proches de George Soros n’est pas une nouveauté. En 2017, alors que les accusations de duplicité avec les passeurs se multipliaient à l’encontre des ONG dont les bateaux croisent en mer Méditerranée, un collectif appelait à « ne pas critiquer les sauveteurs » (not blaming the rescuers). Il publiait sur son site internet un rapport afin de démontrer que les bateaux des ONG qui recueillent des migrants en mer Méditerranée ne sont aucunement complices des passeurs.
Voir aussi : Campagne d’opinion contre Frontex : les médias de grand chemin au rendez-vous
Parmi les contributeurs de l’initiative, la très à gauche université Goldsmith de Londres et l’un de ses instituts de recherche, Forensic architecture. Les généreux donateurs de cet institut ne sont pas tous inconnus : l’Open society de George Soros y figure en bonne place. Si les arguments développés dans le rapport produit par le Forensic architecture n’ont été repris stricto sensu par les médias de grand chemin, ils ont contribué à éloigner le spectre des accusations planant sur les ONG, en agissant comme un contre-feu.
Cela ne devait pas être suffisant pour les partisans de la société ouverte : si l’immigration clandestine qui transite par la mer Méditerranée ne semble plus connaitre aucun obstacle, il y en a parfois un qui se présente pour les migrants arrivés en Europe : des douaniers décidés à faire respecter leurs frontières nationales de leur pays. Là aussi, le travail de sape continue.
2. La décrédibilisation de Frontex
En février 2021, l’Observatoire du journalisme détaillait les principaux aspects d’une campagne d’opinion menée contre l’agence de garde côtes et garde-frontières Frontex par des associations et ONG no border, souvent proches de l’Open society du milliardaire américain George Soros.
Se basant sur l’exploitation d’informations en accès libre et sur des témoignages d’O.N.G., le média Bellingcat accusait dans un article mis en ligne sur son site l’agence Frontex d’avoir pratiqué plusieurs refoulements de clandestins entre le mois d’avril et d’août 2020. De nombreux médias ont dès sa publication relayé sans aucun recul cette enquête, transformant celle-ci en une véritable campagne d’opinion contre les pratiques de Frontex.
Ainsi, pour ne donner qu’un exemple, la chaine Arte a consacré plusieurs reportages aux « pratiques illégales de refoulements aux frontières extérieures de l’Union européenne », du point de vue exclusif des no border et des migrants.
Voir aussi : 5 questions autour de Strategika, nouveau site de géopolitique
Le résultat a été au-delà des espérances des instigateurs de cette action de lobbying : dès le mois de janvier 2021, l’Office européen de lutte antifraude annonçait mener une enquête pour « pratiques illégales » et notamment « refoulements illégaux » opérés par Frontex.
Sans tarder, la commissaire européenne aux affaires intérieures demandait au Directeur de l’agence de recruter des observateurs des droits fondamentaux supplémentaires pour prévenir les refoulements des clandestins aux frontières extérieures de l’espace Schengen par des agents de Frontex.
Si les États européens peuvent toujours demander à Frontex de les aider à garder leurs frontières extérieures à l’Union Européenne, c’est désormais sous la surveillance pointilleuse de juristes qui veillent à ce que les clandestins souhaitant déposer une demande d’asile aux frontières puissent pénétrer dans ledit pays. Ce qui revient, en laissant passer tous les « demandeurs d’asile », à abolir purement et simplement les frontières.