Première diffusion le 20/10/2021
Dans la crise migratoire qui est en cours, de puissants lobbies sont à l’œuvre pour influencer les gouvernements et faire accepter aux populations européennes l’immigration clandestine massive qui arrive en Europe. Les nombreuses initiatives d’officines subventionnées par l’Open Society de George Soros montrent que ces lobbies ont un plan d’action précis pour parvenir à leurs fins. Dans le véritable combat idéologique qui est mené, qui aboutit notamment à l’islamisation grandissante du continent européen, les médias de grand chemin sont de précieux alliés. Les exemples récents que nous présentons dans une série de 2 articles illustrent une nouvelle fois cette stratégie qui ne doit rien au hasard. Seconde partie.
Voir aussi : L’offensive médiatique contre la défense des frontières européennes s’intensifie. Première partie
La mise en cause des pays qui pratiquent des refoulements
Après avoir évoqué la campagne d’opinion en faveur des ONG qui recueillent des migrants en mer méditerranée et celle de dénigrement de Frontex, nous présentons aujourd’hui la plus récente offensive d’une officine proche de l’Open Society de George Soros, Lighthouse Reports. Le rôle des médias dans ces campagnes d’opinion n’a d’égal que leur manque total de mise en perspective des faits relatés.
Plusieurs pays d’Europe centrale et la Grèce sont depuis quelques années mis en cause en raison des refoulements que leurs douaniers pratiquent aux frontières. Ces accusations sont toujours fortement médiatisées, comme en témoignent les titres de ces quelques articles :
« Des témoignages la Grèce accusent de refouler des réfugiés ! » selon Breaking news le 26 août 2020.
« Plusieurs pays européens accusés de refoulements illégaux et d’exactions contre des migrants » titrait Le Monde le 13 mai 2021. A chaque fois, dans les articles traitant de la question, les douaniers des pays européens ont le monopole de la violence, alors que les migrants sont invariablement pacifiques. La violence des migrants est ainsi présentée en mode mineur dans les médias de grand chemin, comme nous le relations dans un article en août 2021. Des révélations récentes nous donnent quelques informations sur les sources des médias de grand chemin.
L’enquête à charge de Lighthouse Reports
Le 6 octobre 2021, le média Lighthouse Reports publiait sur son site une enquête menée notamment avec Libération sur « l’armée de l’ombre de l’Europe démasquée », consacrée aux refoulements qui seraient pratiqués aux frontières de l’UE.
Qui est Lighthouse Reports ? Le média se présente sur son site comme un média à but non lucratif basé aux Pays-Bas qui a une activité de journalisme d’investigation. Le nombre de ses partenaires est impressionnant. En France, on peut citer Libération, Arte, Radio France. Pami les médias internationaux partenaires figure Bellingcat, une officine financée notamment par le milliardaire américain George Soros.
Voir aussi : Mécaniques du journalisme : France Culture en partenariat avec Bellingcat, financé par Soros et cie
Encore plus révélateur, bien que le média proclame la main sur le cœur avoir une stricte indépendance éditoriale, l’Open society fondations et l’Open society european policy institute de George Soros figurent parmi les donateurs du média. Etrange coïncidence pour qui connait les convictions de George Soros en faveur de l’ouverture des frontières et de l’accueil par les pays européens de millions d’africains musulmans, comme il ne cache pas en avoir le projet.
En dépit des partis pris que peut avoir l’enquête menée par Lighthouse Reports, les médias de grand chemin lui ont offert en ce début du mois d’octobre un accueil sans aucunes réserves. Parmi les très nombreux titres qui ont repris les principaux éléments de l’enquête à charge menée par Lighthouse Reports, on peut citer notamment :
Le Monde qui titrait ainsi le 7 octobre : « Des migrants refoulés illégalement aux frontières de la Grèce et de la Croatie »
Pour le média qatari Al Jazeera le même jour, c’était « La Croatie, la Grèce et la Roumanie refoulement des migrants en toute illégalité ».
Frontex devient le contrôleur des non refoulements
La mise en accusation de certains États et la campagne d’opinion relayée par les médias de grand chemin ont eu un effet immédiat : le changement de rôle de Frontex. Alors que ses agents sont censés aider les Etats membres de l’espace Schengen à protéger leurs frontières, la commissaire européenne aux affaire intérieures, Ylva Johansson, s’empressait dès le 8 octobre de dénoncer lors d’une conférence de presse « des violents refoulements aux frontières de l’Union européenne ».
Quelque jours avant, le 24 septembre, Ouest-France nous apprenait que « L’Union européenne demande à la Pologne d’autoriser Frontex à la frontière biélorusse ». Quelle était la raison de cette demande : « Il est essentiel pour la Pologne de remplir efficacement ses fonctions de gestion des frontières. Toutefois, cela ne doit pas se faire au détriment de la vie humaine » déclarait un porte-parole de la Commission européenne lors d’une conférence de presse. Chacun aura compris qu’il s’agit pour les agents de Frontex de « marquer à la culotte » les douaniers polonais pour qu’ils ne refoulent pas tous les clandestins qui se pressent à sa frontière avec la Biélorussie.
Le mea culpa de certains pays européens
Si le gouvernement polonais est resté ferme dans sa stratégie de protection de ses frontières, la Croatie et la Grèce ont, comme l’annonçait notamment 20 Minutes annoncé le 8 octobre mener une enquête dans leurs pays concernant les allégations de mauvais traitements dont auraient été victimes certains migrants.
Alors que de nombreux médias de grand chemin, à l’instar des Échos le 7 octobre, reprenaient mots pour mots des éléments de langage de la commission européenne sur la nécessité de conclure au plus vite le pacte européen sur la migration et l’asile, afin de « soulager les pays de premier accueil » (traduire : accepter l’immigration clandestine et la répartir dans toute l’Europe), Le Monde nous apprenait le lendemain qu’ « une dizaine de pays européens ( étaient ) partisans de la construction de « murs » aux frontières extérieures de l’Union ». Entre les deux visions de l’avenir du continent européen, les médias de grand chemin semblent avoir choisi la leur. Peu importe que celle-ci soit fortement influencée par un magnat américain qui ne subira jamais les conséquences de la submersion migratoire de l’Europe qu’il promeut.
Dernier épisode en date : la France mise en accusation
Mais la France n’est pas en reste. Alors que les clandestins sont de plus en nombreux à essayer de passer au Royaume Uni à partir des côtes du Calaisis, une autre officine financée par l’Open Society de George Soros, Human Rights Watch, livrait début octobre aux médias un rapport sur les pratiques violentes alléguées des policiers à l’encontre des migrants dans la région côtière. Ce qui amenait Libération à titrer le 7 octobre : « Humiliation et harcèlement quotidiens» : Human Rights Watch dénonce les pratiques policières contre les migrants à Calais et Grande-Synthe ».
Dans le concert de défenseurs de la veuve et de l’orphelin (bien que les migrants soient pratiquement tous des hommes), le journal Présent était bien seul à rappeler quelques éléments de contexte :
« Sans surprise, le rapport ne prend pas en compte les troubles innombrables provoqués par les clandestins dans la région depuis de longues années. Les victimes d’agressions et de viols sont légion, qu’il s’agisse de riverains ou de camionneurs. Les bagarres entre migrants sont également fréquentes. »
Une nouvelle fois, hormis quelques médias alternatifs, il s’agit encore et toujours de présenter les migrants comme des victimes et les autorités des pays européens comme des bourreaux. Une vision binaire qui passe de moins en moins bien dans l’opinion publique, en dépit de la ligne éditoriale invariablement pro-migrants des médias dominants.