Pierre Monatte, fondateur de la Nouvelle Vie Ouvrière en 1909, doit se retourner dans sa tombe. Un mouvement de menace de grève a eu lieu en octobre 2021 pour « s’opposer au patron ». À ceci près qu’ici, le patron c’est la CGT.
Débrayage sur le tas
Débrayer c’est s’arrêter de travailler pour une période donnée, en guise d’avertissement donné au patron du journal, Jacques Eliez mis en place au printemps 2021 et qui a présenté un plan de relance du titre.
Son projet ? Diminuer les pertes estimées à 250K€ et passer de mensuel à trimestriel en développant la partie digitale restée la parente pauvre du titre.
Les 39 salariés ont bien compris que quatre numéros par an, même avec plus de pages, représente moins de monde que douze numéros par an. Ils ont lancé une procédure de droit d’alerte contre la CGT, propriétaire de la société éditrice.