Depuis le printemps 2021, Tysol.fr est la déclinaison francophone de l’hebdomadaire du mouvement syndical polonais Solidarność. Son responsable Patrick Edery était au micro de l’excellente matinale de Ligne droite (Radio Courtoisie) de Clémence Houdiakova. Nous reproduisons sans commentaires son intervention. Certains intertitres sont de notre rédaction.
L’impunité totale de George Soros
“Soros qui a fait fortune en misant sur l’instabilité des États, via les bonnes infos au bon moment, a désormais au moins 3 proches au plus haut niveau en France : le ministre de l’économie, le président de la Cour des comptes et la vice-Présidente de la Banque de France. Rappelons que cet homme a été condamné en France pour délit d’initié.”
Ce lundi, Patrick, vous avez intitulé votre chronique : « l’impunité totale de George Soros ». Tout d’abord pourriez-vous nous présenter ce Monsieur, que nos auditeurs ne connaissent pas forcément ?
George Soros est décrit par les médias de gauche comme un philanthrope. Pourtant, cet homme à tout pour déplaire à n’importe quel gauchiste qui se respecte. C’est un multimilliardaire vautour, qui a fait fortune en jouant sur l’instabilité des États et en provoquant la dévaluation de leurs monnaies. En spéculant sur les monnaies, il a créé de graves crises économiques. Il est à l’origine des hedge funds, tant décriés par la gauche pour leur manque de transparence. D’ailleurs George Soros domicilie le sien à Curaçao, un paradis fiscal centre du blanchiment d’argent du narcotrafic. Cette domiciliation lui permet non seulement de payer moins d’impôts mais aussi de cacher la nature de ses investissements. Il est cité dans les « paradise papers » du fait de sa consommation de services liés aux places offshore permettant l’optimisation fiscale. Soros, qui est décrit comme un merveilleux philanthrope par la presse progressiste française, a été condamné pour délit d’initié dans le plus grand scandale financier de la présidence de François Mitterrand. Celui de la Société Générale, mêlant tout le gratin socialiste et la haute finance française et internationale.
Avec ce pédigrée, comment expliquez-vous que les journaux français, tel Le Monde, encensent ce milliardaire?
Vous savez, avant d’enquêter sur la campagne de fausses informations contre la Pologne, je connaissais à peine ce monsieur. Mais depuis que je m’intéresse à ceux qui propagent des Fake News sur la Pologne, je leur trouve presque à chaque fois un lien avec Soros. Prenons comme exemple le journal Le Monde, principal pourvoyeur de Fake News sur la Pologne. Sa directrice éditoriale, Sylvie Kauffmann, grande admiratrice de Macron, à chaque article sur la Pologne vomit son gouvernement. Dans ses éditoriaux, elle n’hésite pas à promouvoir notre milliardaire vautour qui a fait fortune en jouant sur l’instabilité des États. Pour elle, Soros est un « philanthrope libéral qui finance de nombreux projets à travers le monde destinés à renforcer la démocratie et la société civile ».
Rôle de l’ECFR
Ce que ne précise jamais Le Monde, c’est que Mme Kauffmann est membre du conseil du très sélect think tank de Soros l’ECFR (European Council on Foreign Relations). Parmi les personnes les plus souvent interrogées par Le Monde sur la situation en Pologne, on trouve Aleksander Smolar, Président de la fondation Batory, une ONG de Soros. Son fils est, d’ailleurs, l’ex-correspondant du Monde en Pologne, puis en Israël : Piotr Smolar. Piotr n’a cessé dans Le Monde de dénoncer le Premier ministre israélien Netanyahou pour ses attaques contre Soros. L’autre grand « témoin » du journal Le Monde contre le gouvernement polonais est Adam Michnik, le patron du principal journal polonais Gazeta Wyborcza qui appartient au groupe Agora, dont l’actionnaire est Soros. D’ailleurs Soros vient de racheter le deuxième principal journal polonais : Rzeczpospolita. Ce qui n’a provoqué aucune indignation de la presse française.
Pourtant Soros, le milliardaire vautour, n’a jamais caché vouloir destituer le gouvernements polonais, légitimement, légalement et démocratiquement élu. Le Monde, il y a peu, s’était même indigné que le polonais Orlen, premier groupe d’énergie en Europe centrale ait racheté, à un groupe allemand, un groupe de presse régional polonais. Donc, pour Le Monde, quand un groupe polonais rachète de la presse régionale polonaise cela met en danger la démocratie polonaise, mais quand un milliardaire vautour étranger rachète les 2 principaux journaux polonais, là, il n’y a aucun problème. Bizarrement aussi aucun journal français n’a jamais enquêté sur l’outil d’influence principal de Soros en Europe : l’ECFR. Pourtant la liste des membres qui font ou on fait partie du conseil de ce think tank donne le tournis. Il y a donc la directrice éditoriale du Monde, Mme Kauffmann, mais aussi : l’ « ami » du milliardaire vautour Soros et président de la Cour des compte Pierre Moscovici (nommé par Macron), Bernard Kouchner, Christine Okrent, Laurence Parisot, L’amie du pédo-criminel Duhamel et ex-présidente de la commission sur les violences sexuelles faites aux enfants, ancienne ministre de la justice : Elisabeth Guigou.
Du beau monde
Le ministre de l’économie de Macron : Bruno le Maire, le gourou du progressisme et conseiller politique et communication de Macron Ismaël Emelien. Sylvie Goulard ex-ministre des armées de Macron, refusée comme commissaire européen par le Parlement européen à cause de ses rémunérations par des milliardaires, et recasée par Macron comme vice-gouverneur de la Banque de France. Delphine O, députée éphémère de Macron qui avait transformée l’Assemblée Nationale en annexe des ONG de Soros. Le frère de Delphine O, Cédric O, le trésorier de la campagne de Macron et actuel secrétaire d’Etat chargé du numérique de Macron. Il y a Muriel Domenach, nommée ambassadrice à l’OTAN par Macron, nièce de Nicolas Domenach le célèbre journaliste politique qui défend bec et ongles Macron. On y retrouve le père de Léa Salamé, Ghassan Salamé. Il y a aussi l’un des plus grands diffuseurs de fakes news sur la Pologne qui reprend toutes les fausses infos des ONG de Soros sur Varsovie, le très proche conseiller de Macron, Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune. Pendant toute l’année 2020–2021, Clément Beaune a relayé une fausse information diffusée par les ONG de Soros sur la Pologne. Cela a créé des incidents diplomatiques avec Varsovie alors que nous négocions d’importants contrats nucléaires avec elle. Ce qui interroge légitiment sur « pour qui travaille réellement le secrétaire d’État Beaune ? ». Notons que Soros qui a fait fortune en misant sur l’instabilité des Etats, via les bonnes infos au bon moment, a désormais au moins 3 proches au plus haut niveau en France : le ministre de l’économie, le président de la Cour des comptes et la vice-Présidente de la Banque de France. Rappelons que cet homme a été condamné en France pour délit d’initié…
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