Il y a juste un an, en Janvier 2021, un juge du district de Londres, rejetait une demande d’extradition immédiate d’Assange aux États-Unis, tout en laissant une porte ouverte pour une extradition plus tard. Raison invoquée : Assange risquait de ne pas survivre à un transfert dans une prison de haute sécurité, soit par suicide soit par un mécanisme d’attrition mentale et physique. Un nouveau procès s’est ouvert début janvier 2022 devant la Haute Cour de Londres.
Appel à la Cour Suprême de Grande-Bretagne
Les États-Unis font le forcing pour enfermer à vie Julian Assange dans une prison spéciale.
La Haute Cour de Londres a autorisé Assange à faire appel devant la Cour Suprême britannique, toutefois celle-ci doit accepter de l’examiner et dispose d’un droit de refus. Elle dispose de deux mois pour se prononcer, soit fin mars ou courant avril 2022.
La fiancée d’Assange, Stella Moris, a souligné que cette ouverture était « une victoire devant la Cour ».
Assange, 50 ans maintenant, est détenu depuis 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh en Grande-Bretagne après avoir passé 7 ans reclus dans une chambre à l’ambassade d’Équateur à Londres.
Le 4 février 2022 à Paris, une commission de l’Assemblée nationale a refusé d’examiner une proposition de loi (soutenue par La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel) accordant le droit d’asile à Julian Assange.
Voir aussi : Julian Assange, portrait d’un combattant de la liberté d’information