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Geoffroy Didier veut des quotas de journalistes de droite

7 juillet 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Geoffroy Didier veut des quotas de journalistes de droite

Temps de lecture : 2 minutes

L’idée avait déjà été avancée par Guillaume Peltier en novembre dernier. Son collègue de la Droite Forte relance, dans « # Direct Politique », le débat sur les quotas de journalistes de droite sur le service public.

Selon le secré­taire général adjoint de l’UMP, il faut au ser­vice pub­lic « un plu­ral­isme de l’in­for­ma­tion et une diver­sité des opin­ions ». Pour lui, « cer­tains jour­nal­istes détour­nent et instru­men­talisent » leur statut « à des fins de mil­i­tan­tisme poli­tique », citant en exem­ple le mau­vais traite­ment de Nico­las Sarkozy pen­dant la cam­pagne prési­den­tielle de 2012.

Cela, Geof­froy Didi­er « ne l’accepte pas » et avance donc une solu­tion qu’il juge « très réal­is­able ». Mais com­ment peut-on leur coller une éti­quette ? « Croyez-moi, il y en a qui l’assument », répond ce dernier en citant par exem­ple Bruno Roger-Petit et « cer­tains jour­nal­istes de France Inter » pour la gauche, ain­si qu’Éric Zem­mour, Éric Brunet et Élis­a­beth Lévy pour la droite.

On pour­rait objecter à Didi­er qu’à par­tir du moment où l’on met des quo­tas, il fau­dra égale­ment respecter les divers­es sen­si­bil­ités de la droite et de la gauche : libéral, étatiste, sou­verain­iste, inter­na­tion­al­iste, etc. et qu’on n’en sor­ti­rait plus. Et pourquoi pas égale­ment un quo­ta de jour­nal­istes décrois­sants, la seule véri­ta­ble pen­sée poli­tique totale­ment invis­i­ble médiatiquement ?

Et puis un jour­nal­iste n’est-il pas cen­sé être objec­tif et impar­tial ? Certes, la réal­ité est implaca­ble : les trois quarts des jour­nal­istes votent à gauche (Har­ris Inter­ac­tive pour la revue Médias), mais la résoudre par des quo­tas ne sem­ble décidé­ment pas une bonne idée.

Crédit pho­to : Geof­froy Didi­er via Wiki­me­dia (cc)

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